Ce dimanche soir, l’Union Bordeaux-Bègles s’est imposée à domicile contre le LOU Rugby à l’occasion de la 23ème journée du Top 14 (23-9).
Interrogé à l’issue de la rencontre via Rugbyrama, le demi-de-mêlée Bordelais Maxime Lucu a expliqué combien cette victoire est importante pour le club Girondin. Extrait:
“Quand nous sommes sortis du top 6, nous avons toujours eu envie d’y revenir et nous avons souvent réussi. La défaite contre La Rochelle à la maison a fait très mal et nous avons perdu bêtement au Racing 92 donc forcément c’était normal de nous taper dessus. Il fallait juste remettre de l’ordre et gagner vite. C’est ce que nous avons fait aujourd’hui et les résultats d’hier nous permettent de rester dans le top 6.
Aujourd’hui, nous nous remettons à rêver du top 6. Nous sommes là, nous ne lâchons rien. Forcément, cette victoire va compter, surtout contre un concurrent direct. Il faut se servir de ce que nous avons fait de bien, de l’état d’esprit qui a beaucoup changé ce dernier mois. Il nous reste trois matchs et nous n’avons plus de question à se poser.”
Il ne le cache pas : le groupe Bordelais a passé une semaine sous haute tension après la courte défaite concédée contre le Racing 92, le week-end dernier. Extrait:
“Ça fait du bien de gagner et de voir des sourires dans les vestiaires. Parce que je peux vous dire que l’ambiance dans les vestiaires la semaine dernière à 17h à Lens ne faisait pas plaisir. Nous n’aimons pas voir le groupe comme ça, vu tout ce que nous mettons sur le terrain et aux entraînements. La pression du début de semaine était aussi importante car il faut grandir aussi dans ces matchs-là. C’est nous qui perdons la semaine dernière, pas le Racing qui va chercher la victoire. Il fallait rattraper les deux dernières déconvenues.
C’est un groupe qui est extraordinaire. Il est énervant par moment parce nous pourrions nous rendre les choses un peu plus faciles. Mais avoir du caractère comme cela depuis le début de la saison, malgré tous les revers et toutes les difficultés que nous avons eus sur certains matchs… Parce que je peux vous assurer que les défaites font mal, notamment celle de la semaine dernière. Perdre comme ça alors que nous l’avions préparé pendant trois semaines en se rentrant dedans, en se frictionnant, en s’accrochant… Nous nous sommes mis sur la gueule pendant des semaines parce qu’il y en avait besoin. La force de caractère ressort tout le temps. Quand nous nous regardons, nous avons envie de se donner les uns pour les autres.”