Ce samedi après-midi, l’Aviron Bayonnais défiera le Racing 92 à l’occasion de la 24ème journée du Top 14.
Désormais, le club Basque n’a plus le choix s’il souhaite intégrer le top 6. Il se doit de gagner contre les Franciliens.
Interrogé via Sud-Ouest, le manager Bayonnais Grégory Patat en est conscient. Extrait:
“On n’est pas dans les six donc le perdant de ce week-end se mettra en grande difficulté par rapport à la qualification. On sait que ça va être compliqué. Si cette équipe a de la confiance, il n’y aura pas de matches et le score peut être très lourd. Il faudra voir comment elle réagit car la pression du résultat n’est pas sur nous. Elle sera moins sur nos épaules que sur les leurs. C’est un match à la vie, à la mort.
Même si on a deux chances sur dix de gagner sur la pelouse du Racing, on va tenter de les exploiter. Le Racing n’est pas à sa place par rapport à ses objectifs de début de saison. À nous de ne pas les mettre en confiance. On s’attend à un match qui va démarrer vite. Sur ce synthétique, la moindre erreur se paie. Ça va être une partie de très haut niveau si on veut espérer quelque chose.
Donnons le meilleur visage de l’Aviron, comme depuis le début de saison. J’essaie d’aligner la meilleure équipe à ma disposition. On ne doit pas tricher au niveau du rugby. Mettons les intensités voulues, la vitesse voulue, l’énergie voulue. Après, cela se jouera sur les qualités rugbystiques des équipes. C’est le minimum syndical que j’attends. La saison est réussie, mais elle n’est pas finie pour moi. Il y a encore de beaux challenges à relever.”
Selon lui, Bayonne a besoin de deux victoires pour accrocher le top 6. Extrait:
“Il nous faut deux victoires obligatoires, et même avec, la qualification n’est pas assurée. Mais on se sera donné les moyens d’y croire le plus longtemps possible.
Clermont est derrière. Castres, Montpellier, en finale l’an dernier, sont derrière. Le Racing n’est pas encore dans les six. Cela prouve que ce championnat est très dur et homogène. Donnons-nous l’opportunité d’aller encore plus haut ! L’an prochain, l’objectif sera encore le maintien. On est une jeune équipe en construction. Il faut consolider les fondations. Parlez-en aux Perpignanais et aux Brivistes. Mais aujourd’hui, on est 8e, à deux points de la 6e place. C’est le seul constat. Et on joue le 7e, qui est devant nous. On serait con de ne pas aller voir plus haut parce que l’année prochaine, je ne sais pas ce qui va se passer.”