L’ouvreur international Argentin Benjamin Urdapilleta a disputé son dernier match avec le Castres Olympique.
Ce-dernier va rejoindre Clermont dès l’été prochain.
Interrogé via La Dépêche à l’issue de la victoire remportée contre Perpignan (26-16), l’ouvreur Tarnais avoue avoir été très ému à l’approche de cette rencontre. Extrait:
“Je pensais que ce serait plus facile. La veille, je n’ai pas pu dormir. Et pendant la journée, c’était dur. En plus, comme on jouait tard, ça a été assez long. Dès qu’on parlait de quelque chose j’avais envie de pleurer. Je me suis dit qu’il fallait que je me concentre car je désirais réaliser un gros match. Pendant la partie, j’ai pu m’extraire de toutes ces émotions.”
Il évoque ensuite sa sortie à Pierre-Fabre. Extrait:
“Déjà, le kiné m’a dit que si je voulais être remplacé, je devais me dépêcher de buter. Bon, ok. Sinon, j’aurais attendu la fin du chrono ! Mais j’avais envie de ressentir l’amour du public. J’ai mis la transformation et j’ai pu profiter de l’ovation du public, c’était chouette. Tout ce que je vis dans le rugby, c’est un rêve. Jamais je n’aurais imaginé vivre ces moments-là. En toute humilité, c’est trop… J’ai vécu des choses incroyables, et sortir de cette manière… (il se reprend, les larmes aux yeux) C’est la classe. Je suis très heureux.
Je suis arrivé dans l’inconnu, ne connaissant pas vraiment Castres. Or, dès le début, j’ai senti que c’était un club pour moi, qui convenait également à ma famille. On a traversé des super moments avec un titre de champion, des barrages, des matchs importants, ou des périodes plus délicates comme cette saison. Mais je suis heureux de faire partie de cette famille du CO.
J’ai eu la chance que ma dernière rencontre se joue à Pierre-Fabre, qu’on n’ait pas de pression en ce qui concerne le résultat. J’ai pu profiter de cette der avec mes amis, le club, et avec ces couleurs sur le dos. Car je compte bien revenir avec d’autres couleurs.”