Dimanche soir, l’Aviron Bayonnais avait l’occasion d’intégrer le top 6 et de disputer les phases finales du Top 14.
Pour cela, il fallait que les Basques s’imposent sur la pelouse du LOU Rugby.
Mais le promu Bayonnais a totalement explosé en plein vol lors de cette rencontre.
Les Basques se sont lourdement inclinés sur le score sans appel de 53 à 19.
Interrogé via Rugbyrama, le manager Bayonnais Grégory Patat a tenté d’analyser cette lourde défaite. Extrait:
“Il y a eu beaucoup d’intensité, c’était un match de phases finales. On a essayé de jouer notre jeu, notre première mi-temps a été correcte mais on a été trop indiscipliné en voulant gratter des ballons trop rapidement. On a aussi eu des opportunités de marque qu’on n’a pas saisies, eux oui, avec deux essais à zéro passe… Cela a fait la différence entre eux et nous.
Je ne nous ai pas trouvé bons dans la gestion. On a eu un jeu au pied très moyen, on a rendu des ballons trop faciles et quand tu rends des ballons aussi faciles à Lyon dans ton camp, tu reprends la pression.”
Il analyse la saison de son équipe dans la foulée et la qualification pour la prochaine Champions Cup. Extrait:
“Il ne faut pas oublier que nous étions le promu. On s’est enlevé pas mal de pression par rapport au maintien. Je retiens la valeur humaine de ce club, le caractère des joueurs et leur envie de travailler. C’était inimaginable, en juillet, de penser qu’on jouerait un tel match ce soir. Bravo aux garçons.
On termine huitième… La Champions Cup, ce sera des matchs comme ce soir. Il faudra bien cibler nos objectifs, parce qu’il ne s’agira que de notre deuxième saison en Top 14 qui s’annonce forcément très difficile, comme pour n’importe quelle autre équipe. L’Aviron est un club fait de passion, de ferveur. L’année prochaine, les compteurs seront remis à zéro, c’est la réalité de ce Top 14. Vous avez vu les équipes qui ne sont pas qualifiées ce soir… Il ne faut pas rêver, l’objectif pour nous sera encore le maintien. On a un système en place mais quand on est sous pression, on en sort un peu trop vite à mon goût.”