L’avocat de Mohamed Haouas, Maître Gallix s’est confié à l’issue du jugement de son client, ce mardi après-midi à Montpellier.
Ce-dernier a tenu des propos assez hallucinant pour défendre son client.
Il a notamment indiqué que les violences effectuées par le joueur de Montpellier restaient un geste isolé et qu’il ne s’agissait pas de violences chroniques. Extrait:
“C’est un geste isolé, une balayette, une gifle, on n’est pas dans le cadre de violences chroniques. J’ai eu très peur après les réquisitions de la Procureure. Je pensais que le Tribunal allait suivre une partie des réquisitions et que Mohamed dorme encore en prison ce soir. C’est une grande satisfaction.”
Il a ensuite évoqué l’avenir sportif de Mohamed Haouas. Extrait:
“Je crois savoir que le club de Clermont n’a pas l’intention de le conserver. Il faudra voir sur le plan juridique car il a un contrat qui commence le 1er juillet. S’il restait en prison, Clermont aurait fait constater son absence et n’aurait pas d’indemnités à verser. Maintenant qu’il n’ira pas en prison, Clermont, s’il ne veut pas conserver Mohamed Haouas, devra lui verser une indemnité assez forte car il avait un salaire prévu de 300 000 euros par an environ.”
Il tente par la suite de rappeler le passé difficile de Mohamed Haouas. Extrait:
“Mohamed, c’est un garçon qui a eu des difficultés dans sa vie quand il était jeune. Il a grandi dans un quartier difficile, il reste des séquelles, un comportement qu’il avait quand il vivait au quartier. C’est difficile car il a réussi à se stabiliser sur le plan professionnel mais on n’oublie pas aussi facilement ses mauvais réflexes de l’enfance. Je pense qu’il doit suivre une psychothérapie, des soins… Ce qu’il a fait vendredi est inadmissible mais il ne méritait pas d’aller en prison pour autant. C’est pour ça que je suis extrêmement soulagé. Après le réquisitoire, je pensais qu’il retournait en prison ce soir et qu’il y resterait quelques mois.”
Pour conclure, Maître Gallix explique qu’il s’agit de l’ultime chance de Mohamed Haouas. Extrait:
“On lui a encore laissé une chance. Ce qui n’était pas du tout évident. Cette fois, s’il ne saisit pas cette chance, on ne pourra plus rien faire…”