Le manager du Stade-Toulousain, Ugo Mola s’est confié via Sud-Ouest pour évoquer la finale du Top 14 à venir contre le Stade Rochelais, ce samedi soir au Stade de France.
Selon lui, les Maritimes sont archi-favoris. Extrait:
“Chacun interprète les styles et les capacités des uns et des autres à communiquer, manager ou diriger un club. Mais le Stade Toulousain a connu ça bien avant que je me retrouve en face de vous. Ça fait une trentaine d’années. On pourrait comparer le Stade Toulousain à une forme de climat, qui se juge sur un temps long, et qui est performant sur un temps long. Et il nous est arrivé de rencontrer des Biarritz, des Toulon, des Stade Français et aujourd’hui, c’est La Rochelle. Sur des temps plus courts, ils sont plus proches de la météo que du climat. Mais, il n’empêche que les performances du moment sont redoutables et ce double titre de champion (d’Europe, NDLR) les place comme les archi-favoris.”
Il espère que ses joueurs réussiront à l’étonner lors de cette finale. Extrait:
“J’attends que les joueurs continuent à m’étonner. Qu’ils s’étonnent, c’est important. Qu’ils aillent chercher un peu plus que ce qu’on entretient au quotidien, ce qu’on peut faire dans une saison de onze mois. Oui, ils sont capables de nous étonner, encore une fois, et je ne dis pas ça pour me convaincre du sujet. Antoine (Dupont) et Romain (Ntamack) ont 25 et 23 ans (26 et 24 ans, en réalité, NDLR)… Forcément, ils ont encore une grande marge de progression, ils vont gagner en maturité, très certainement en régularité. Ils auront, je l’espère, l’occasion de continuer à jouer des finales, des championnats et les premiers rôles.”
Il répond à ceux qui évoquent “une finale rêvée”. Extrait:
“Il y a une certaine forme de logique au regard de la saison des uns et des autres, qui a connu des courants et des modes de fonctionnement différents. Il y a une forme de logique quand le premier et le second se retrouvent confrontés en finale. Ça arrive quand même assez régulièrement, malgré le schéma des phases finales. Il y a la logique mais des équipes auraient pu assez aisément se retrouver à notre place, le Stade Français réalise une très belle saison, le Racing a connu de gros pépins dans son effectif, Lyon s’est pris les pieds dans le tapis au dernier moment. Mais on sait très bien que la régularité paie. On nous vend ce championnat comme étant le meilleur du monde, je pense surtout que c’est un des plus âpres, compliqués, parfois stratégiques. Il ne laisse pas de place à l’erreur et la moindre erreur se paie très, très cher.”