L’arrière du Stade Rochelais Brice Dulin s’est confié via Sud-Ouest suite à la défaite de son équipe contre le Stade-Toulousain en finale du Top 14.
Ce-dernier regrette fortement cette défaite. Extrait:
“La finale du Top 14 est un reflet du championnat. C’est un marathon et quand on arrive au bout du marathon, les corps sont épuisés, les têtes mises à rude épreuve sur le côté mental… On a malheureusement flanché un petit peu trop tôt, dans ces dix dernières minutes.
Une finale c’est du 50-50, et on y était. Notre saison n’est pas ratée, on est champions d’Europe. Et on perd à cause de nos propres erreurs la finale de Top 14. Cela s’est joué à quelques minutes… Simplement.”
Il revient sur l’essai de la gagne inscrit par Romain Ntamack en fin de match.
Il avoue avoir ressenti une colère froide. Extrait:
” L’action est contrôlable un ou deux temps plus tôt. La fatigue accumulée, la pression, puis de grands joueurs en face comme on en a chez nous qui sont capables de faire des différences. C’est Romain qui l’a faite… mais on lui en a donné l’opportunité.
Il m’a fallu beaucoup de temps à la fin du match, j’avais une colère froide très importante en moi. Car ce sont des choses qu’on contrôle, ou qu’on peut contrôler ! C’est du contrôlable, c’est ça qui est frustrant. Mais comme je le disais, il y a la fatigue, les faits de jeu, la circulation de notre défense… Plein de choses font qu’on permet cette action-là à ce moment du match. C’est dommage, même s’ils sont allés se le chercher aussi, on se le perd tout seul.”
Pour conclure, Brice Dulin tente d’expliquer les raisons de cette défaite. Extrait:
“Je ne sais pas ce qui manque. Il manque la victoire. On n’a pas su enfoncer le clou quand on les mettait sous pression. On a eu des opportunités qui n’ont pas été concrétisées. Quand on perd, en général, on trouve toutes les petites choses qui n’ont pas fonctionné. La saison n’est pas catastrophique, l’esprit va se focaliser sur ce qui vient de se passer mais elle est bonne. On avait l’opportunité de faire quelque chose de très gros, c’est surtout ça qui nous attriste, comme pour la « Saze » qui arrête là-dessus… C’est plus une déception globale. La finale en soi va être dure à digérer mais ça fait partie du jeu.”