L’ailier international Français Benjamin Fall a pris sa retraite sportive il y a un an, à l’issue de la saison 2021 / 2022.
Le joueur passé notamment par Bayonne, le Racing 92 ou encore Montpellier et Oyonnax a su rapidement rebondir.
Lors d’un entretien accordé au site Le Rugbynistère, Benjamin Fall a expliqué en quoi consiste sa nouvelle activité professionnelle.
Il avoue adorer sa nouvelle vie. Extrait:
“Pour moi, un nouveau chapitre s’est ouvert début avril. Je fais du coaching privé, dans le golfe de Saint-Tropez, où je me déplace chez les particuliers, avec des équipements dédiés à la préparation physique et la remise en forme.
J’ai pris le parti de me déplacer chez n’importe quel client avec lequel je travaille. Cela permet un meilleur suivi, le client n’a à se soucier que de sa séance, et j’apporte tous les équipements nécessaires à son bon développement.
J’attache une importance particulière à la proximité, je veux créer du lien et pour cela, je ne travaille pas à distance. Je prends en compte la forme du jour, les aléas du quotidien, et cela permet donc de garder un niveau de concentration élevé tout au long de la séance. Je prends également en compte l’aspect mental, ainsi que nutritionnel. J’apporte des connaissances sur ces deux aspects-là qui sont également très importants pour moi.”
Il indique coacher des golfeurs, d’anciens sportifs mais aussi des personnes lambdas. Extrait:
“Je reste dans le Var, proche du golfe de Saint-Tropez. En ce moment, j’ai des golfeurs, des anciens sportifs et je bosse aussi avec Clément Grenier (joueur de foot). Dans l’ensemble, ça reste des personnes lambdas, pas forcément des sportifs de haut niveau. Souvent, ils ont un objectif de perte de poids, j’essaye alors d’amener ma philosophie, ma manière de travailler avec des machines que je connais.”
Pour conclure, Benjamin Fall affirme ne pas regretter d’avoir pris sa retraite sportive. Selon lui, le rugby de haut niveau, ce n’est plus pour lui. Extrait:
“Le chapitre rugby s’est refermée pour moi, c’est toujours quelque chose de délicat. J’apprécie tous les moments passés, mais ça reste un métier assisté. Je m’en suis toujours détaché pour garder les pieds sur terre, lorsque tu en sors vraiment, c’est là que tu te dis que tu as eu une vie folle, déconnectée de la réalité. Il faut vite retrouver des passions, ne pas tomber dans un engrenage négatif, ou dans ce truc où tu tergiverses.
Pour moi, le rugby ne me manque pas, quand je le regarde, je me dis il y a quelques années, c’était moi ! Je me dis comment j’ai pu faire ce sport ? Cette vie-là ne dure qu’un temps est le but du jeu et de faire fructifier ta vie de rugbyman à bon escient pour la suite.”