Condamné à un an de prison ferme pour avoir frappé sa femme en plein centre-ville de Montpellier, le pilier droit international Français Mohamed Haouas a vu sa carrière sportive prendre un très mauvais virage.
Non seulement le sélectionneur Français Fabien Galthié lui a annoncé qu’il ne jouera pas la Coupe du monde, mais en plus, le club de Clermont a indiqué qu’il ne souhaitait plus le recruter malgré un contrat de trois saisons signé entre les deux parties.
Pour tenter de casser ce contrat, le club de Clermont a assigné Mohamed Haouas devant les prud’hommes.
Et c’est ce lundi que le Conseil des prud’hommes de Clermont doit rendre sa décision.
Pour rappel, l’ASM avait vivement condamné les faits reprochés à Mohamed Haouas. Extrait:
“Les faits reprochés à l’encontre de Mohamed Haouas, et qu’il a reconnus, sont inacceptables. Au-delà de l’éthique prônée par notre sport et comme l’a rappelé la Ministre Déléguée Amélie Oudéa-Castéra, ils sont totalement incompatibles avec le respect et les valeurs enseignés et cultivés au sein de l’ASM, de l’école de rugby à l’équipe professionnelle. Par son comportement Mohamed Haouas se met en totale opposition avec notre identité et nos convictions, et en l’état des éléments dont nous disposons, il ne pourra pas porter, sur le terrain, les couleurs de notre club.”
Reste à savoir si les prud’hommes décideront de casser le contrat de Mohamed Haouas ou de le maintenir.
Autre rendez-vous important pour le pilier du XV de France, ce lundi : il va connaitre son aménagement de peine.
C’est à 9h30 ce lundi matin que le juge d’application des peines donnera son verdict lors d’une audience d’environ trente minutes à laquelle sera présent Mohamed Haouas. L’avocat du joueur Me Gallix sera aux côtés de son client pour un moment forcément particulier qui décidera de sa future vie privée.
Mohamed Haouas pourrait devoir porter un bracelet électronique, à moins que sa peine soit aménagée en Travaux d’Intérêt Généraux.
Enfin, dans quatre jours, le délibéré d’une autre affaire juridique le concernant sera connu. 18 mois de sursis et 15 000 euros d’amende avaient été requis le 12 mai dernier à l’encontre du joueur pour des faits de “violences aggravées” et “destruction de matériel en réunion”.
Affaires à suivre…