Victime d’une grave blessure au genou gauche il y a quatre mois désormais, le troisième ligne international Français Anthony Jelonch poursuit sa course contre la montre afin d’être apte pour la Coupe du monde.
Ce mardi, ce sont les journalistes de L’équipe qui sont allés à sa rencontre, du côté d’Ernest-Wallon.
Certains joueurs Toulousains blessés travaillent dans les installations sportives du Stade-Toulousain dont notamment Maxime Duprat, Nelson Epée et Anthony Jelonch donc.
Anthony Jelonch se donne fort à la salle de musculation et lors de petits exercices intenses. Extrait:
« Je ne pars pas tant que je n’ai pas fait péter les scores. Les signaux sont positifs.
On a beaucoup bossé en extérieur, en mer, en montagne, ce qui m’a fait du bien. Les semaines étaient chargées, souvent 9 heures-19 heures du lundi au vendredi, comme à l’usine un peu (rires). J’ai peut-être un peu forcé sur la dernière semaine, j’étais cuit en revenant ici à Toulouse, le genou a un peu gonflé à la reprise de la course, mais rien de très alarmant. »
Anthony Jelonch s’apprête à partir un mois au CERS Capbreton pour poursuivre le travail. Extrait:
« On sera sur de la réathlétisation pour refaire la caisse, l’explosivité et la reprise des contacts. On va faire un peu moins de musculation du bas du corps et plus de travail lié au rugby. Après le CERS, je verrai comment je me sens à cinq mois et si je peux réintégrer l’équipe de France. »
S’il ne se sent pas prêt, il ne prendra aucun risque. Extrait:
« Mais si je ne me sens pas prêt, je ne vais pas prendre de risque insensé. Je reste optimiste et si ça ne le fait pas, ce n’est pas grave, j’en ferais d’autres des matches de rugby. Et si on me dit que je ne ferai que la finale, je signe de suite (rires) ! »