Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti s’est confié via France Bleu Gironde pour évoquer la saison 2022 / 2023 de son équipe.
Ce-dernier refuse de dire que la saison Bordelaise a été une réussite suite à la défaite en demi-finale du Top 14. Extrait:
“C’est dur de dire réussi quand on perd en demi-finale. Mais si on la compare aux deux précédentes où on avait aussi perdu en demi-finale, c’est vrai qu’on a eu un sentiment de satisfaction supérieur à ce qu’on avait eu les années d’avant.
Parce que je pense qu’on avait un effectif qui était peut-être moins fort que ce qu’on a pu avoir les années précédentes, parce que ça a été une année où il y a eu pas mal de turbulences. On s’est accroché et puis aussi parce qu’on gagne la demi-finale sur un barrage à l’extérieur. Mais il y a quand même le regret de cette demi-finale perdue.”
Il est ensuite revenu sur le licenciement de Christophe Urios en plein milieu de la saison. Il évoque une période très délicate. Extrait:
“Ce qui s’est passé, c’était dur à faire. Il ne faut pas croire que quand un président doit prendre ce genre de décision, il le fait de manière tranquille. Mais je sentais qu’il fallait que je le fasse. Et comme je l’ai déjà dit en le faisant, est ce que je me disais que forcément, ça nous amènera en demi-finale, non. Mais est ce que je me suis posé la question de savoir si je ne le faisais pas, est ce qu’on n’irait pas en demi-finale ? Réponse Oui.”
Dans la foulée, il explique sa décision de recruter Yannick Bru en tant que manager sportif. Extrait:
“Je le connaissais déjà un peu puisque j’ai fait un bref passage au Stade Toulousain. Mais j’ai mes affaires à Toulouse. Et puis j’ai vécu à Toulouse, donc on s’était et on s’était déjà rencontrés. Déjà, moi, j’aimais bien aimé sa carrière de joueur, sa carrière d’entraîneur. Il a fort réussi avec le Stade Toulousain, il est resté six ou sept ans en équipe de France. Il a réussi avec Bayonne. Et puis j’avais eu l’occasion de le croiser à quelques reprises. J’avais adoré son humilité puisqu’à l’époque où j’étais président de Pro D2, lui, il était déjà entré dans l’équipe de France et il échangeait très naturellement. Sans connaître complètement un homme, parfois, on s’en fait une opinion à travers de quelques détails et donc il m’attiré beaucoup pour ça, pour sa réussite sportive et aussi parce que c’est quelqu’un de caractère. Et il faut du caractère pour mener une équipe de Top 14.”
Pour conclure, Laurent Marti évoque la forte affluence au Stade Chaban-Delmas tout au long de la saison. Il avoue être impressionné. Extrait:
“J’ai du mal à l’expliquer, mais le public m’étonne toujours un peu plus chaque année parce que ça fait longtemps que ça dure maintenant. Et ça, c’est assez remarquable. Alors pourquoi encore plus cette année ? Je ne sais pas encore comment vous l’expliquer. Je crois que le club qui est un club sain, je crois que ça plaît aux gens. Ils voient bien qu’on s’accroche et qu’on essaie, il y a aussi l’amélioration des résultats des dernières années, l’équipe de France qui tourne bien et le rugby qui est un sport qui plaît de plus en plus aux Français. Le Stade de centre-ville facile d’accès, qui a une âme, qui a une histoire. Nos partenaires sont reçus parfois dans des conditions difficiles. On manque d’espace et tout n’est pas neuf. Mais tout le monde adore.”