Condamné à un an de prison ferme pour avoir frappé sa femme dans le centre ville de Montpellier il y a quelques semaines, le pilier droit international Français Mohamed Haouas a de nouveau été condamné par la justice ce vendredi.
C’est pour des faits de violences aggravées remontant à 2014 que le joueur de Montpellier a écopé d’une nouvelle condamnation.
Et le verdict est tombé : pour l’affaire de “la boulangerie”, Mohamed Haouas a été condamné à 18 mois de prison dont neuf mois de sursis probatoire.
Haouas, qui espérait bénéficier d’un aménagement de sa peine d’un an de prison ferme (sans mandat de dépôt) pour violences conjugales prononcée le 30 mai, pourrait cette fois devoir en passer la case prison, selon son avocat maître Gallix.
Et pour cause, avec cette nouvelle condamnation, l’aménagement de peine n’est plus possible car il est plafonné aux cas de douze mois maximum.
La décision en soi “n’est pas sévère“, car “on voit bien que c’est lui le plus virulent de tous, qu’il porte des coups très violents”, lors de cette bagarre survenue le 1er janvier 2014, a reconnu Me Gallix après l’annonce du jugement. “Mais les peines ne sont aménageables que jusqu’à un an d’emprisonnement. Si on ajoute les neuf mois ferme d’aujourd’hui aux douze mois pour les violences conjugales, si je ne fais pas appel et que la peine devient définitive, il est incarcéré”, a poursuivi l’avocat du joueur, absent vendredi à l’audience.
Le camp Haouas compte faire appel de cette décision pour éviter à Mohamed Haouas d’être incarcéré.
Cette nouvelle condamnation pourrait cependant permettre au club de Clermont de trouver une solution pour se séparer de Mohamed Haouas à moindres frais.
Dans le cas où Mohamed Haouas devait être incarcéré, il ne pourrait pas se présenter sur son lieu de travail et Clermont, alors, verrait un motif de rupture de contrat se présenter à lieu. Sans en passer par de coûteuses négociations.
Affaire à suivre…