C’est officiel depuis vendredi : le pilier droit international Français Mohamed Haouas s’est engagé en faveur du Biarritz Olympique pour les deux prochaines saisons, soit jusqu’au mois de juin 2025, quelques heures seulement après avoir trouvé un accord avec les dirigeants de Clermont pour casser son contrat avec l’ASM.
Si sportivement, la venue de Mohamed Haouas reste un gros coup pour le club Basque, en revanche, l’image renvoyée du club n’est plus la bonne.
L’ancien joueur de Montpellier a écopé d’un an de prison ferme pour avoir frappé sa femme. Une peine à laquelle vient s’ajouter 9 mois de prison ferme pour une affaire de violence dans une boulangerie remontant à 2014.
Forcément, certains supporters Biarrots ne sont pas emballés par l’arrivée de Mohamed Haouas.
Alizée Desmars, membre du club de supporters Miarritzeko Mutilak, a souhaité réagir via Midi Olympique à l’arrivée du droitier international dans le club rouge et blanc. Extrait:
“C’est une honte, ça me révolte ! Après ce qu’il a fait à sa femme le mois dernier, il n’a absolument rien à faire sous notre maillot. Pour moi, il n’a plus sa place dans le rugby. Quelle image on donne à nos jeunes ? Tapez votre femme et vous pourrez quand même venir jouer chez nous…
En tant que femme, je suis abasourdie de voir le club que je soutiens depuis tant d’années tomber si bas. Personnellement, j’en suis à me demander si je vais retourner au stade. Ce président m’a tellement dégoûté du club que je ne ressens aucune envie de revenir.”
De son côté, le président de la Fédération Française de Rugby, Florian Grill a préféré contenir ses propos. Extrait:
“J’ai une pensée pour les victimes. Après je ne commente pas les décisions de justice. Les clubs sont indépendants dans leur stratégie. Je ne régule pas la stratégie de tel ou tel club. À la fédération, on a été très clair : il ne sera pas en équipe de France. Biarritz en a décidé autrement. C’est leur droit et leur indépendance.”
Contacté par Midi Olympique, le président du BO, Jean-Baptiste Aldigé a refusé de s’exprimer sur le sujet.