Le nouveau manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Yannick Bru s’est présenté en conférence de presse, ce mardi, pour évoquer la saison 2023 / 2024 à venir.
Via RMC Sport, ce-dernier est notamment revenu sur la signature de Damian Penaud à l’UBB.
Il l’affirme : le dossier était loin d’être gagné pour le club Girondin.
Il rappelle que la concurrence était terrible. Extrait:
“Quand on a démarré le dossier Penaud, vu les clubs en concurrence avec nous, j’ai dit: ‘on ne va pas y arriver…
Mais Laurent était tellement motivé à l’idée d’accueillir Damian Penaud, il nous a transmis une énergie pour essayer de l’avoir. On s’y est tous mis, chacun avec nos armes et nos personnalités. On n’était pas favori au début, on est sorti du peloton, on a rattrapé les deux premiers coureurs – c’est le Tour de France en ce moment – et je pense qu’on a “cassé” sur la ligne d’arrivée (rires) […] On est tous très fiers. Damian est l’un des meilleurs ailiers du monde aujourd’hui et arrive, à 27 ans, sur les moments de plénitude de sa carrière.”
Yannick Bru indique vouloir remporter un trophée national avec l’UBB. Extrait:
“Ma lecture des résultats récents me fait penser que pour ancrer le projet de l’UBB, il faudrait aller chercher un trophée national.”
Pour conclure, Yannick Bru affirme vouloir faire de l’UBB une équipe imprévisible et disciplinée. Extrait:
“Je veux en faire une équipe imprévisible, résolument offensive, très bien préparée physiquement, redoutable mentalement sur l’esprit de compétition […] en gardant une touche d’inspiration, de créativité qui a guidé aussi notre recrutement que ce soit sur Damien Penaud ou Ben Tapuai. Quand une aura une ligne de trois-quarts avec Damian Penaud, Louis Bielle-Biarrey, Nicolas Depoortère, Maxime Luc, Matthieu Jalibert, on est obligé de proposer un projet de jeu en adéquation avec l’ADN de ces gars-là. Je pense qu’on aura vraiment une génération UBB au niveau de notre ligne de trois-quarts.
L’UBB est dans une progression constante depuis une dizaine d’années. D’une équipe romantique et sympa, elle est devenue un participant régulier aux demi-finales de Top 14. J’arrive reposé, motivé et heureux, épaulé par un staff de grande qualité, avec des moyens pour travailler dans de bonnes conditions. L’environnement est propice à la performance.
Je sais à quel point l’urgence du résultat est de mise en Top 14. Trois jours de Top 14 auront lieu avant le 3 septembre, a-t-il développé, et elles seront déjà importantissimes, quand on voit que la qualification peut se jouer à un point. Je me suis donc entouré de gens avec qui j’ai des automatismes moteurs.
J’ai l’ADN de Toulouse, à Bayonne on a essayé de garder le ballon en mouvement. L’UBB doit être une équipe imprévisible, résolument offensive, tout en respectant les incontournables du rugby en 2023 : discipline, défense et conquête, car je ne suis pas un rêveur non plus. J’espère amener une touche de créativité, de bien-être et d’épanouissement comme je l’ai découvert dans les pays anglo-saxons et en Afrique-du-Sud notamment : les grands matches se gagnent aussi sur une inspiration, mais cela se travaille toute l’année pour sortir le jour J à l’heure H.
J’espère qu’on pourra se mêler à la bagarre avec les meilleurs, à nous de créer l’atmosphère pour que les joueurs aient envie d’exploiter leurs points forts. La pression, on l’a et on fait ce métier parce qu’on aime ça. Tout le monde a envie d’aller chercher un titre pour l’UBB.”