Le FC Grenoble va enfin connaitre le verdict.
Relégué en Nationale 1 en raison de problèmes financiers, le FCG espère sauver sa place en Pro D2.
C’est ce jeudi à Marcoussis que la Commission d’appel de la Fédération Française de Rugby tranchera.
Interrogé via Le Dauphiné, le président du club Isérois, Patrick Goffi a fait le point sur la situation. Extrait:
« La rétrogradation a été une surprise, même si j’avais connaissance des difficultés financières, on se préparait à les résoudre. Cette décision de la part des instances est bien justifiée, je ne l’ai jamais contestée. Depuis un mois, on travaille pour répondre à toutes les exigences de la DNACG (ancien nom de l’Autorité de régulation du rugby, NDLR). On a échangé avec eux pour mieux nous comprendre. On n’a pas été toujours été d’accord, mais on a cherché à faire des choses constructives ensemble. Le plus important aujourd’hui, c’est le budget de la saison 23-24, qui sera équivalent à celui de la saison passée (environ 13,4 millions d’euros, ndlr), avec des zones d’économies importantes, des partenariats, du sponsoring pour éviter d’être dans une zone à risque. »
Il ne le cache pas : ces temps sont très difficiles à vivre pour lui. Extrait:
« Ce sont des temps insupportables à vivre. Pendant ces 30 jours, il fallait faire en sorte que le club vive normalement. Si on avait pris du retard ça aurait été catastrophique pour la saison prochaine. On devait gérer la fin du recrutement, conclure des partenariats, sans savoir dans quelle division on va se trouver… On a dû avancer en faisant abstraction du contexte. Pour nous, c’est primordial qu’on soit soutenu par le tissu économique local, le public. »
Pour conclure, Patrick Goffi l’affirme : si le FCG était officiellement relégué en Nationale 1, il quittera le club. Extrait:
« Si la réponse est négative, je ne suivrai pas. L’ancien président Nicolas Cuynat va devoir prendre des décisions importantes. Assurer le redressement du club avec le passif actuel (2,9 millions d’euros selon nos informations), sans avoir les moyens qu’il faut, ça va être très compliqué pour ne pas dire une mission quasi impossible. Si ça ne marche pas, cela veut dire que tout ce qu’on a voulu mettre en place n’a pas eu le crédit de la DNACG et il faudra, pour moi, tirer les conclusions de cet échec. Je dois et je suis confiant mais je ne préjuge pas de la décision qui va être prise. »
Affaire à suivre…