Le troisième ligne Arthur Iturria a décidé de quitter Clermont afin de rejoindre l’Aviron Bayonnais.
Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, ce-dernier est revenu sur les dernières saisons délicates vécues par l’ASM.
Il avoue n’avoir jamais été confronté à une telle difficulté puisque l’ASM avait pour habitude de jouer le haut du tableau. Extrait:
“C’était assez délicat. J’ai toujours connu un club très solide, souvent sur le podium du Top 14, jamais trop inquiété sur l’extra-sportif, et la saison dernière, forcément, avec des résultats un peu plus compliqués, nous avons été exposés à ça. Ça m’a appris que les joueurs sont très importants pour un club. Il faut rester un maximum compact et solidaire pour s’en sortir, malgré les secousses.”
Il a ensuite évoqué les chamboulements au sein du staff technique avec le départs de Franck Azéma, l’arrivée de Jono Gibbes, puis le licenciement de Jono Gibbes pour Christophe Urios. Extrait:
“Franck et Jono m’ont fait commencer, puis Jono est revenu, donc ça ne m’a pas particulièrement surpris. L’arrivée de Christophe Urios a été différente. Je l’avais rencontré pendant la saison, pour éventuellement jouer avec lui l’an prochain (à Bordeaux, N.D.L.R.). Il y a eu des chamboulements, et finalement c’est lui qui m’a entraîné à Clermont. Ce n’était pas prévu. On en a rigolé. J’ai appris à le connaître. J’avais envie de me faire entraîner par Christophe à un certain moment, car il m’intriguait. Je pense qu’il peut faire du bon boulot à Clermont, avec ses adjoints qui arrivent de Bordeaux.”
Pour conclure, Arthur Iturria parle de Christophe Urios. Extrait:
“Il a une grande gueule, il dit ce qu’il pense et je me suis toujours demandé comment il était de l’intérieur. Il est comme on le voit à la télé, il dit clairement les choses. Il a hérité d’une situation compliquée. Après, j’avais la bonne position, car il m’a laissé capitaine et m’a fait confiance, mais j’étais relâché avec lui, car je partais après. On parlait très librement et j’ai apprécié l’échange qu’on a eu pendant quatre mois.”