Le préparateur physique Ludovic Lousteau effectue son grand retour à l’Union Bordeaux-Bègles.
Il travaillera sous les ordres de Thibault Giroud.
Interrogé via Midi Olympique, il explique être très ému d’effectuer son retour à l’UBB. Extrait:
“J’ai ressenti pas mal d’émotions en retrouvant ce club. J’avais côtoyé Yannick pendant quatre ans, et on s’était bien entendus, je crois qu’on avait fait du bon boulot. On s’était dit que si l’occasion nous était donnée de retravailler ensemble on le ferait. Entre temps j’ai passé une saison à Agen après avoir failli aller à Lyon. Ça m’a permis de tourner la page de l’expérience bayonnaise, finie sur un titre, mais dans une atmosphère difficile avec le président.”
Il indique avoir quitté Bordeaux en 2018 en raison d’une mésentente avec Rory Teague. Extrait:
“Oui, ça ne s’était pas très bien passé. Ce sont les aléas de ce métier, il y a parfois des incompatibilités de personnes et de caractère. J’étais en CDI, j’aurais pu faire le forcing mais Yannick Bru m’avait appelé. Ça ne servait à rien de rester avec des gens avec qui… ça n’allait pas le faire.”
Thibault Giroud manquera le début de la saison du Top 14. Ce n’est pas un problème pour Ludovic Lousteau. Extrait:
“Thibault Giroud a chapeauté toute la présaison dans ses grandes lignes. Nous sommes cinq à appliquer les consignes au quotidien, on se répartit les tâches pour être le plus performant possible. Par rapport à mon premier passage, tout a évolué, ne serait-ce que dans la technologie, mais le secret c’est qu’il faut désormais individualiser au maximum les choses. Les joueurs sont tellement différents. Quand on est seul pour cinquante, on fait comme on peut. Quand on est cinq ou six pour cinquante, on fait des petits groupes, de besoin de performance . Il y a plus de confort pour les joueurs, mais pour nous aussi. On est moins dans l’à peu près.”
Dans la foulée, il a évoqué la grosse coupure qui aura lieu durant la Coupe du monde. Il appréhende ce moment. Extrait:
“Oui, ce sera très délicat, se préparer pour trois matchs, couper pendant huit semaines et vivre dix-sept semaines consécutives de compétition derrière. Mais c’est le lot de tout le monde, mais justement, c’est là que les moyens humains seront importants pour être au plus près des joueurs.”
Pour conclure, Ludovic Lousteau dévoile ses meilleurs souvenirs avec l’UBB. Extrait:
“Il y en a plein bien sûr. Je parlerais du début de l’aventure en Top 14 qui fut fantastique. Nous étions insouciants, on monte en Top 14 , on se maintient, puis on se re maintient. Il y a eu aussi la première qualification européenne en barrage contre Gloucester, avec la même année la qualification manquée de peu pour les phases finales avec la fameuse pénalité manquée face aux poteaux à Toulouse (2015, NDLR). Mais tout ça, c’est du passé. L’UBB a évolué, et bien évolué, c’est un club magnifique qui est resté dans la continuité et quand on en parle à l’extérieur, on se rend compte que les gens adorent ce club.”