Le demi-de-mêlée Jules Gimbert n’a pas été conservé par les dirigeants de l’Union Bordeaux-Bègles, cet été.
En fin de contrat avec l’UBB, ce-dernier a décidé de s’engager en faveur du Stade-Français Paris pour les saisons à venir.
Interrogé via Midi Olympique, Jules Gimbert tire clairement un bilan très mitigé de ses cinq saisons passées à l’UBB.
Il évoque un gros manque de temps de jeu, lui qui aurait aimé enchaîner les matches. Extrait:
“C’est un bilan mitigé. J’ai joué sans trop jouer. Ma plus longue période de matchs a été permise par les blessures de Yohan Lesgourges et Maxim Lucu, et il n’est pas certain que j’aurai pu profiter d’un temps de jeu aussi long s’ils n’avaient pas connu des pépins physiques. Et puis j’ai eu cette blessure au genou qui est mal venue juste avant le début de la saison dernière. Je m’étais rompu les ligaments croisés au mois d’août lors de l’étape du Super Seven d’Aix-en-Provence. Ce n’était pas franchement idéal. Je suis arrivé au bout de mon contrat à l’UBB sur cette dynamique. Je me suis dit qu’il était temps de tenter une nouvelle aventure. J’aurai voulu partir dans d’autres conditions mais j’ai senti que devais faire quelque chose ailleurs.”
Il ne cache pas que quitter l’UBB lui fait un petit pincement au coeur. Mais il s’y était préparé. Extrait:
“Forcément, si un peu. Il y a des têtes que tu ne vois plus. Avec Mathieu Jallibert et Maxime Lamothe, nous jouions ensemble depuis les jeunes. Mais cela ne me faisait pas peur. J’aime les défis et je sais m’adapter. Et puis à Paris j’ai rejoint quelques vieilles connaissances avec lesquelles nous avions été champions du monde U20 en 2018. Ce sont des aventures qui laissent des souvenirs et des liens très fort. Je ne suis pas arrivé en terrain complètement inconnu.”
Désormais remis de sa blessure contractée à un genou, il se sent en pleine forme physique. Extrait:
“Oui, complètement. J’avais pu refaire du terrain après sept mois de convalescence. J’étais content de mes matchs que j’ai pu jouer. Et j’ai même amélioré mon score de vitesse pure après mon retour. Cette blessure est complètement derrière moi.”
Son papa, Philippe a remporté le Bouclier de Brennus sous les couleurs Parisiennes. Jules espère désormais faire de même. Extrait:
“Nous en avons discuté ensemble, c’était bien. Il a fait mon déménagement ! Et puis je me suis très bien entendu avec Thomas Lombard. J’ai senti tout de suite qu’on avait confiance en moi et qu’on me permettait de me lancer sur ce nouveau projet. Sur le plan émotionnel, je suis venu pour avoir un Brennus ici, comme mon père. Ce serait très important pour la famille. Je ne l’ai pas eu à l’UBB.”
Pour conclure, Jules Gimbert explique se sentir prêt à assumer un rôle plus important à Paris, au poste de demi-de-mêlée. Extrait:
“Arriver à Bordeaux quand Baptiste Serin tenait la barraque, avec Yann Lesgourgues, puis Maxime Lucu, cela a limité mon temp de jeu, c’est évident. Mais la concurrence a vraiment toujours été saine. Cela m’a beaucoup aidé. J’ai appris et je me suis amélioré. Je n’attends pas autre chose à Paris, même si le contexte a rebattu les cartes à mon poste. La vraie différence avec Bordeaux, c’est que je me sens prêt à présent à pouvoir assumer un rôle plus important.”