L’ancien deuxième ligne emblématique du Rugby Club Toulonnais, Bakkies Botha s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique, lui qui a pris sa retraite il y a huit ans.
Ce-dernier a donné de ses nouvelles et explique de quoi est fait sa vie désormais. Extrait:
“La vie est douce. Je suis toujours dans ma ferme, au milieu du bush. Je travaille avec des compagnies qui organisent des ventes aux enchères sur du bétail lourd, comme des taureaux, des vaches ou des bœufs… J’ai aussi investi dans des mines situées près de Johannesburg : on s’occupe des forages, des constructions, du matériel de base. En fait, je produis d’énormes pompes qui permettent d’extraire la pierre, le diamant, le nickel… Entre la mine, le bétail et les vaches, je suis assez occupé.”
Il indique se lever très tôt le matin. Extrait:
“Ça dépend… 4 heures, parfois 5… Mais je suis en pleine forme, ma famille aussi et j’ai du boulot : c’est tout ce qui compte.”
Il précise continuer de chasser. Extrait:
“Bien sûr ! La chasse, c’est ma façon à moi de m’échapper. Je passe quelques jours dans le bush, avec mes chiens et mon fusil. On chasse l’antilope et le koudou. Dans le bush, il n’y a que moi, des animaux sauvages et, aux alentours, les chacals qui rôdent la nuit. Le bush, c’est un endroit incroyable. Lors des Oscars Midol, j’ai d’ailleurs dit à John Eales et Kieran Read de passer me voir. J’aimerais leur faire découvrir la brousse.
En Afrique du Sud, il est interdit de chasser ce que j’appelle le ” big five ”, les éléphants, les lions, les girafes, les tigres et les rhinocéros. On se doit de protéger ces beautés. En revanche, j’ai un jour profité d’un voyage en Nouvelle-Zélande pour chasser un Red Stag, un de ces énormes cerfs de 250 kg qui ont envahi l’île. Les bois de cet animal étaient gigantesques ! J’avais l’air d’un nain, à côté de lui ! Un jour, j’irai chasser l’élan au Canada… C’est l’un de mes rêves…”
Il parle ensuite de ses enfants. Extrait:
“Le plus vieux a 18 ans et termine ses études. Les deux derniers sont encore adolescents. Ils ont 14 et 16 ans. Mes deux garçons adorent jouer au rugby et tous leurs potes leur parlent de mes vidéos, sur You Tube. Mais ils s’en foutent et c’est mieux ainsi. Mes garçons doivent vivre leur vie, pas celle de leur père. Et quoi qu’ils fassent de leur futur, je les supporterai.”