Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, le propriétaire du Stade-Français Paris, Hans-Peter Wild s’est confié sur sa gestion du club de la Capitale.
Il concède que depuis son arrivée en 2017, le club Parisien n’a pas réussi à gagner le Bouclier de Brennus.
Il explique sans langue de bois pourquoi il s’est trompé dans certains de ses choix. Extrait:
“Quand je suis arrivé en 2017, on s’est trompé. Fabien Grobon ne connaissait rien au rugby. Hubert Patricot, mon ami de toujours, était à peine plus au courant, même s’il était d’un tout autre niveau. Le problème, c’est qu’il n’était pas souvent là. Ils l’appelaient “le fantôme” au club. Qu’à-t-on fait, à l’époque ? Rien !
On devait aller de A à B mais au lieu de ça on est passé par C, D, G, Z. On n’est jamais arrivé au B mais on est parti manger tous ensemble, voilà… A la française quoi ! Quand on dit quelque chose, dans le monde du business, je considère que c’est acquis. Au rugby, ce n’est jamais le cas.
J’ai récemment lu que le Stade-Français était sous respirateur artificiel. C’est plutôt juste. Sous Max Guazzini, c’était la fête, ils remplissaient des stades mais ils n’étaient pas professionnels. Puis Thomas Savare a donné un peu d’argent mais n’a pas professionnalisé le club. Nous tentons aujourd’hui de le faire, même si nous ne gagnons pas encore. Peut-être avons-nous installé les joueurs dans trop de confort…”