Le directeur de la performance du XV de France, Thibault Giroud s’est confié en conférence de presse ce jeudi.
Ce-dernier est notamment revenu sur les blessures contractées par François Cros (adducteur) et Paul Willemse (ischios).
Thibault Giroud explique dans un premier temps pourquoi le staff Tricolore souhaite conserver François Cros malgré sa blessure. Extrait:
“Pour François, c’est une petite lésion au niveau de l’adducteur. Il en a pour quelques semaines. La décision a été prise de ne pas le faire postuler pour l’Ecosse.
Nous avons choisi de le garder avec nous pour l’instant, pour qu’il puisse bénéficier de la chambre en altitude, justifie Giroud. Cela lui permet de travailler à l’intérieur, car il y a une relation très importante avec le travail en altitude pour récupérer plus vite d’une lésion musculaire. Ce ne sera pas quelque chose de très long mais il faut le traiter, et on retrouvera François dès que possible. Cela dépendra de sa capacité de récupération.”
Dans la foulée, il évoque la blessure de Paul Willemse.
Il rappelle d’ailleurs qu’il y aura toujours des blessures, quoi qu’il arrive. Extrait:
“Pour Paul, c’est une adaptation. On n’a pas voulu le mettre sur la première partie des trente minutes courues, afin de le préserver un peu. Mais il a effectué toute la partie rugby. Après, il est parti en salle faire une grosse séance. Paul a eu pas mal de soucis musculaires, depuis un an, au niveau des ischios. Donc on essaye d’adapter le processus d’entraînement pour certains joueurs, dont Paul ce jeudi.
C’est dur de faire une prévision mais on sait de toute façon qu’on aura des mecs qui vont sortir. Je savais qu’il y aurait moins de blessures qu’en 2019 car les joueurs étaient prêts, connaissent le système depuis quatre ans. Mais il y en aura quoi qu’il arrive, surtout qu’on va attaquer les matchs amicaux. Cela fait partie du développement.”
Pour conclure, il rappelle que le staff Tricolore connait désormais très bien les 42 joueurs du groupe France. Extrait:
“Nous sommes partis à 42 et, pour l’instant, nous sommes à 41. On a un seul joueur sorti après un mois de travail très intense. Rappelez-vous il y a quatre ans, ce n’était pas la même donne… La moyenne était très haute puisqu’on avait toujours entre dix et quinze mecs dehors. Là, c’est la première fois depuis le début qu’on sort un joueur pour le préserver. Pour ça, c’est vraiment top. Il faut se rendre compte qu’on est tout le temps sur la corde raide.
Quand on veut développer les qualités dans un temps assez court, on est toujours en train de flirter entre l’entraînement très intense et le risque de blessure. Mais on se connaît bien, et on connaît bien les joueurs, donc on arrive à manipuler ce processus pour être réactif et adapter au mieux chaque journée. On sait faire en sorte de prévenir plutôt que de subir. Les garçons répondent présent et sont sur le terrain tous les jours.”