Le demi-de-mêlée du Rugby Club Toulonnais, Baptiste Serin s’est confié via Le Quotidien du Sport pour évoquer ses premières fois.
Il dévoile notamment sa première blessure. Extrait:
« Une fracture de la clavicule quand j’avais 17 ans. Cela m’a empêché de passer mon BAC français (rires). Je ne pouvais pas écrire, j’avais le bras en écharpe. Je l’ai repassé en septembre ».
Son premier souvenir rugby. Extrait:
« Quand j’allais voir mon père jouer à Mimizan. Pendant le match, je jouais dans l’en-but ou dans la zone forte derrière les en-buts. Ma mère me réprimandait souvent car je revenais avec les jeans tout vert. Je laissais aussi des vestes au stade… D’autres souvenirs remontent quand j’allais voir l’équipe première de Parentis. On était quelques-uns du cru et du village. Notre grand rêve, quand on était petits, était d’atteindre l’âge requis pour faire partie de l’équipe fanion ».
Il révèle ensuite son premier autographe. Extrait:
« On allait souvent voir le BO, un des clubs phares du Sud-Ouest. J’allais souvent voir cette équipe contre le Stade Français. J’appréciais beaucoup cette équipe, son engouement autour, et tout ce que Max Guazzini avait fait autour du rugby. J’avais dû faire signer des autographes à Christophe Juillet et Christophe Moni. Ils avaient été super sympas. J’avais demandé aussi à Dimitri Yachvili, un joueur que j’adorais. J’ai dû de mon côté signer mon premier autographe vers 18 ans quand j’ai fait mon premier match en première ».
Il indique avoir commencé le rugby au poste d’ouvreur avant de passer à la mêlée. Extrait:
« J’ai plutôt commencé comme n°10. C’est un poste que j’aimais bien. J’avais la technique pour pouvoir jouer à ce poste ».
Il se remémore de la fête après son premier match avec les professionnels. Extrait:
« Après mon premier match en première, j’ai fini en boite de nuit à Bordeaux. Je n’avais pas dépensé car je n’avais pas le droit de sortir ma carte bleue. Je m’explique. Je voulais absolument payer mon coup, mais avec les Le Bourhis, j’avais interdiction de sortir ma carte bleue. Au moment où je l’ai sortie, Félix m’a pris ma carte et me l’a lancée au milieu de la boite de nuit. Du coup, j’étais à quatre pattes pour la chercher (rires) ».
Son premier match pro. Extrait:
« Contre les London Irish en 2012 en Challenge Européen. C’était un rêve d’intégrer la première. Quand on est un enfant du club et qu’on y joue en première, c’est toujours une fierté. A l’époque, aux London Irish, il y avait beaucoup d’internationaux anglais. On ne jouait pas dans la même cour, mais j’en garde un très bon souvenir ».
Il se rappelle aussi de sa première sélection avec les Bleus. Extrait:
« Contre l’Argentine (le 19 juin 2016, Ndlr). On perd (19-30, Ndlr), mais on gagne ensuite la tournée. J’en garde un super souvenir. Mon père avait fait le déplacement. Mon colloc à Bordeaux était Argentin. Il était originaire de Tucuman. On jouait là-bas. Il s’était bien occupé de mon père. Je n’ai plus quitté le groupe. C’était génial ».
Il précise également ne pas avoir de regret d’avoir quitté l’UBB pour Toulon. Extrait:
« De Bordeaux à Toulon. Quitter le nid n’avait pas forcément été facile. Cependant, j’étais convaincu de mon choix. Sans aucun regret ».
Son idole ? Jonny Wilkinson. Extrait:
« Jonny Wilkinson. Il frappait des deux pieds. J’ai toujours accordé beaucoup d’importance au domaine technique. C’était un expert en la matière. Il a fait preuve de beaucoup d’abnégation. Il a pourtant beaucoup été blessé et il est toujours revenu. A Toulon, on lui a fait confiance où il a été à son apogée. Je disputais un tournoi quand ils ont été champions du monde et qu’il a mis son drop. Je l’ai beaucoup apprécié ».
Pour conclure, il avoue être souvent confondu avec Baptiste Lecaplain. Extrait:
« On m’a souvent confondu avec l’humoriste Baptiste Lecaplain ».