C’est désormais acté : un an après avoir annoncé la fin de sa carrière en raison d’une anomalie cardiaque, le trois-quarts centre international Français Virimi Vakatawa va effectuer son grand retour dans le rugby.
En effet, s’il est interdit de jouer en France, il peut toujours évoluer à l’étranger.
Et pour reprendre le rugby, Virimi Vakatawa va enfiler le maillot des Barbarians Britanniques, le 18 août prochain pour un match contre les Samoa, lequel se jouera à Brive.
Interrogé via L’équipe, l’agent du joueur, Laurent Quaglia a expliqué avoir lancé le process.
Il explique comment Virimi Vakatawa va de nouveau pouvoir jouer au rugby. Extrait:
« On va lancer aujourd’hui le process. C’est une libération : on récupère la licence de Virimi en France et on va dans son club d’origine. Il sera licencié fidjien. Retour à la case départ. C’est resté confidentiel durant quelques semaines. Et moi j’ai pris mon bâton de pèlerin.
Pat Lam m’a dit qu’il entraînait les Babaas contre les Samoa et que si Virimi voulait faire une semaine avec eux pour se remettre dans le bain, il était ouvert. Il est prêt à faire la tournée avec les Barbarians qui affrontent les Samoa, Northampton, Bristol, le Munster, les Harlequins et le pays de Galles. Cela peut être un premier programme. Et si ça se trouve, la semaine prochaine, Pat Lam dira : nous on veut le récupérer à Bristol. »
Après ces matches avec les Barbarians, Virimi Vakatawa pourrait très bien jouer pour un club de Premiership, en Angleterre comme le confirme Laurent Quaglia. Extrait:
« Le Japon est un marché un peu fermé pour les internationaux. Ils n’ont droit qu’à trois joueurs capés dans leur squad. Il va déjà faire la tournée des Barbarians puis entre aujourd’hui et la fin du mois d’octobre, nous verrons ce qui émerge, notamment en Angleterre. C’est déjà positif qu’il puisse reprendre. »
Pour conclure, Laurent Quaglia indique que le Racing 92 s’est toujours montré correct et a toujours très bien accompagné Virimi Vakatawa dans ses démarches. Extrait:
« Le Racing a été très correct, l’a accompagné, matériellement, ils ont respecté les contrats. À l’arrivée de Stuart Lancaster, Virimi a eu un entretien avec lui. Il lui a dit qu’il le voyait tout à fait intervenir avec les Espoirs de façon officielle, avec un contrat etc. »