Le troisième ligne du XV de France, Charles Ollivon s’est confié via Midi Olympique à l’issue de la victoire remportée contre l’Ecosse, ce samedi soir à Saint-Etienne.
Ce-dernier estime que les Bleus ne sont pas encore prêts physiquement. Extrait:
Non, je ne pense pas. Nous ne sommes pas au même niveau de préparation que les Ecossais. Ils ont quelques semaines d’avance sur nous. Nous sommes encore en développement, donc c’est important de parler de la préparation pour analyser le match. On fait des rencontres de préparation pour connaître ce genre de trous d’air et pour être prêt le 8 septembre. Pour l’être, il faut en passer par là, pour prendre des repères, pour travailler physiquement. Il faut, à certains moments, être dans le dur pour évacuer toutes les semaines de physique. Cela fait partie de notre chemin.
A titre personnel, il ne cache pas avoir un peu souffert physiquement. Extrait:
Au début, c’était un peu dur. Et 80 minutes, ce n’est pas facile. Mais, encore une fois, on le savait. C’était un match de reprise après une intersaison. Donc je ne suis pas tellement surpris. Il fallait s’accrocher, surtout pour ceux qui ont fait 80 minutes. On l’a fait, on a tout donné et il faut récupérer maintenant pour passer à la suite. On avance.
Il a pourtant effectué une belle prestation. Extrait:
Oui, je me suis globalement bien senti. On a beaucoup travaillé à l’intersaison avec Thibault Giroud et le secteur de la performance. Ce n’est pas encore le plus confortable possible, c’était mon premier match depuis un moment. Il faut donc que ça revienne sur les jambes, sur le cardio. Mais je me suis senti bien.
Il rappelle que le principal objectif était de remporter le match et c’est chose faite. Extrait:
On a gagné. Ce qu’on veut, c’est gagner des matchs. On l’a fait, même si cela n’a pas été facile. On a connu des trous d’air, on s’est fait reprendre mais on est venu chercher la gagne. Ce n’est pas rien. Sur la scène internationale, il n’y a jamais de match facile ou tranquille. C’est très compact, dense, dur. C’est donc une victoire contre une belle équipe d’Ecosse. On veut aller plus loin mais on a gagné. On ne peut pas sauter de joie, car c’est un match de préparation, mais on avait vraiment besoin de passer par là.
Pour conclure, Charles Ollivon évoque son essai avec une touche jouée rapidement. Extrait:
Ces ballons de transition, c’est le rugby. On peut parler de la touche, de la mêlée, des lancements mais il y a beaucoup de ballons de transition. Il y en a peut-être plus que de ballons sur phases statiques. C’est quelque chose qui se travaille mais c’est du vrai rugby… On joue les espaces, on met les jambes et en-avant ! C’est plaisant de jouer dans le désordre. C’est un jeu qu’on affectionne et c’est bien qu’on puisse analyser ces situations car on les retrouve souvent dans un match.