L’arrière du XV de France, Thomas Ramos s’est présenté en conférence de presse ce mardi pour évoquer le match à venir contre les Fidji.
Il est revenu notamment sur le forfait de son ami Romain Ntamack, blessé à un genou contre l’Ecosse. Extrait:
C’est sûr que c’est compliqué. Personnellement, “Rom”, je le côtoie au quotidien, ça fait quelques années qu’il avait réussi, je pense, à être un grand numéro dix. Le voir partir et quitter le groupe à quelques semaines du début de la compétition, c’est sûr que ça fait toujours mal pour lui. On espère qu’il va bien se rétablir et qu’il reviendra fort comme il l’a dit. On a pu le croiser tout à l’heure, ça m’a fait du bien de le voir.
Questionné sur le poste de 10, il estime que le débat aurait pu attendre 24h00, le temps que Romain Ntamack puisse digérer son forfait.
Dans la foulée, il affirme vouloir se concentrer sur le poste d’arrière, même s’il peut dépanner à l’ouverture. Extrait:
Je pense que le débat aurait pu attendre 24 heures, au moins, par rapport à Romain. Je pense aussi qu’il y a deux autres numéros dix dans l’équipe, qui sont très bons. Ça fait quelque temps maintenant que je joue à l’arrière. Certes, je peux dépanner à l’ouverture, mais ça fait un moment que je n’y ai pas joué, encore moins au niveau international. J’y ai fini des matchs, comme ce week-end, pour dépanner, mais aujourd’hui, personnellement, je suis davantage focalisé sur le poste d’arrière.
Je dis que je ne peux que dépanner car, déjà, il y a d’autres joueurs qui sont à ce poste-là. Mon poste, en équipe de France, c’est à l’arrière. Après, j’aime être au cœur du jeu, le mener. J’aime aussi beaucoup attaquer la ligne. C’est plus facile à ce poste-là qu’à l’arrière, car tu es directement confronté à la ligne d’avantage. J’aime aussi, de temps en temps, pouvoir utiliser mon jeu au pied à bon escient. C’est sûr que c’est un poste complètement différent de celui d’arrière, car on doit prendre des décisions beaucoup plus vite. C’est aussi pour ça qu’il faut un temps d’adaptation et encore plus au niveau international. Jouer numéro dix en club, en Top 14 ou Coupe d’Europe, sans manquer de respect à ces compétitions, ce n’est pas le niveau international. Ce ne sont pas dix minutes de temps de jeu à l’ouverture qui vont faire que je vais pouvoir jouer à ce poste-là tous les week-ends.
Il concède s’être entrainé à ce poste d’ouvreur lors de la journée de mardi. Extrait:
C’est possible. On m’a donné la chasuble, donc je me suis entraîné à ce poste-là. En face, il y avait une équipe qui travaillait, Mathieu Jalibert et Antoine Hastoy ont alterné avec cette équipe-là. De l’autre côté, il manquait un dix, Brice était à l’arrière, donc j’ai été positionné à l’ouverture.
Dans la foulée, il exprime sa joie de voir Anthony Jelonch effectuer son retour dans le groupe France. Extrait:
Ça fait plaisir de voir Antho qui revient, qui a entamé une course contre-la-montre depuis sa blessure. On a pu voir qu’il était en forme, affûté. Il a beaucoup bossé. Il vient passer la semaine avec nous pour s’entraîner et voir où il en est. Je crois qu’il lui tarde le premier plaquage, ce ne sera peut-être pas pour cette semaine, mais il en parle beaucoup.