Pour son premier match de la saison, Perpignan a pris une petite claque à domicile contre le Stade-Français Paris (7-29).
Pourtant, rien ne laissait présager une défaite des Catalans à domicile.
Interrogé par L’Indépendant à l’issue de la rencontre, le manager de l’USAP, Franck Azéma affirme être en colère contre lui-même.
Selon lui, ses joueurs ont baissé les bras beaucoup trop vite.
Il exprime sa colère. Extrait:
Ce qui me frustre surtout, au-delà du résultat, c’est la prestation qu’on a donnée ce soir. Je suis en colère contre moi en premier lieu parce que je n’ai pas senti les choses. On peut perdre, mais pas comme on l’a fait ce soir. On a baissé rapidement les bras. Le premier fautif, c’est moi. Je dois savoir amener les garçons à être prêts dans ce domaine. On a subi de bout en bout. On s’est affolés rapidement et on n’a pas eu la maîtrise dans le jeu. On n’a pas eu de ballons en touche, on n’a pas eu de ballons en mêlée et quand on en a eu, on se les ait foutus sur la tête. On a été pauvres dans notre exécution. Je ne peux pas croire que ce soit notre vrai visage. C’est pour ça que je dis que le premier en colère contre moi, c’est moi. Maintenant, la question, c’est qu’est-ce qu’on va faire pour progresser ? Il faut travailler pour se présenter différemment la semaine prochaine et apprendre de ce match pour pas que ça se renouvelle dans les prochaines semaines.
Il l’affirme : il a tout manqué à son équipe ce samedi. Extrait:
Il a tout manqué. Le Stade Français a très bien joué. Ils ont construit leur succès trois points par trois points. Ils nous ont mis sous pression, on s’est affolés et on a cherché la solution magique en permanence dès la première minute. À part le ballon porté sur lequel on score, on n’a rien pu construire.
Il regrette de ne pas avoir senti la fragilité de ses joueurs à l’approche de ce match. Extrait:
Non. C’est pour ça que je suis en colère contre moi car je ne l’ai pas senti. Il y avait du stress, oui, mais c’est nécessaire avant chaque rencontre. Quand tu es en difficulté en touche ou en mêlée, c’est une histoire de cohésion, de détails. C’est un garçon qui se manque, un lancer trop haut, une annonce pas claire… C’est tout ça qu’il faut qu’on arrive à gommer. Mais encore une fois, je ne vais pas mettre le doigt que sur la conquête car pour moi, ce n’est pas le plus important ce soir. Il y a aussi ce qu’on a fait des quelques munitions qu’on a eues.
On cherchait quelque chose de magique sur chaque action alors qu’on avait la capacité de revenir simplement dans le match. On n’a pas su le faire. On s’est précipités sur ce qui semblait facile, on s’est usés là-dessus et on a été imprécis.
Il affirme vouloir prendre ses responsabilités suite à cette première défaite à la maison. Extrait:
Je n’ai sans doute pas eu le recul nécessaire pour être calme, pour arriver avec un maximum de confiance sur la rencontre. Je ne vais pas faire semblant, c’est comme ça. Quand tu gagnes, ce sont les joueurs, quand tu perds, c’est l’entraîneur. C’est la réalité. Je vais prendre mes responsabilités dans la semaine sur le travail et les choses à mettre en place et à améliorer. Ça ne va pas être la révolution mais on a besoin d’être plus consistant et de croire en nous sur ce qu’on va faire dans les prochaines semaines.