Perpignan a perdu ses deux premiers matches de la saison : contre le Stade-Français à Aimé-Giral et contre Clermont au Michelin.
Forcément, il s’agit d’un début de saison manqué pour les hommes de Franck Azéma.
Interrogé via Midi Olympique, l’entraineur de l’USAP, David Marty tente de dédramatiser. Extrait:
Si on est devant à la mi-temps il n’y a rien à dire. On prend cet essai casquette sur une fin d’avantage pour nous. Honnêtement je ne suis pas d’accord avec l’arbitre. Sur l’engagement de la première mi-temps et l’état d’esprit on est présent. Ce n’est pas suffisant et en deuxième période on s’effondre vite. On réagit quand on est capable de tenir le ballon en marquant deux essais en fin de match. En première période, on a perdu beaucoup de ballons dans les rucks et au contact. Nous n’avons pas pu scorer et eux marquent sur un essai casquette alors qu’on voulait les mettre sous pression.
On se démobilise vite, il manque peut-être quelques repères communs. Mais ce n’est pas cela qui me choque le plus : ce sont les trois essais en dix minutes qui me dérangent plus.
On bataille pendant quarante minutes et en dix minutes, on perd le fil du match. C’est difficile à expliquer. Nous avions sûrement un peu de fébrilité et peu de vécu commun. C’est l’un des grands axes de progression. Je pense qu’on a été bien en mêlée mais en difficulté en touche. Cela ne nous a pas permis de mettre Clermont sous pression.
Il ne cache pas que le début de la saison est très décevant pour l’USAP. Extrait:
Très décevant. Je n’ai pas de problèmes avec cela. À nous de réagir, parce qu’on va au Racing et ce sera un match costaud. Il y a eu beaucoup de changements de joueurs et nous n’avons pas encore de certitudes.
Pour conclure, il dévoile les points positifs de ce début de saison. Extrait:
Nos quarante premières minutes où comme je l’ai dit on peut être devant. L’autre point positif est que nos deux essais viennent après deux actions où on arrive à bien porter le ballon et sur des séquences qui correspondent à notre niveau. Mais sur le reste, il n’y a pas grand-chose…