À deux semaines du début de la Coupe du monde, la Nouvelle-Zélande a été corrigée par l’Afrique du Sud à Twickenham (35-7).
Cette lourde défaite fait tâche pour les All-Blacks qui ambitionnent bien évidemment de remporter le Mondial.
Les médias étrangers n’ont pas manqué de réagir.
Outre manche, The Guardian met en garde les futurs adversaires des Boks : “Si ce n’était qu’un échauffement, alors les équipes qui vont affronter l’Afrique du Sud à la Coupe du monde devraient se préparer à subir quelque chose de massivement impactant.”
Le média NewZealand qualifie ce match de véritable “carnage” pour les vainqueurs du Rugby Championship : “Les All Blacks voulaient un test complet lors de leur dernier match avant la Coupe du monde. Ils ont obtenu cela et beaucoup, beaucoup plus.”
« Un carnage », « une humiliation », « un naufrage » : la presse néo-zélandaise, souvent bienveillante vis-à-vis des All Blacks, n’a cette fois pas pris de gant pour décrire la déroute majuscule (35-7) subie vendredi soir par Sam Cane et ses équipiers.
« Le joli bateau All Blacks est entré dans des eaux agitées pour la première fois en 2023 et il a fini en ne semblant plus vraiment en état de naviguer », a commenté le New Zealand Herald. « Il a terminé avec un trou gigantesque dans la coque et non seulement des pans du jeu néo-zélandais ont montré des fragilités insoupçonnées mais en plus les All Blacks ont sans doute perdu deux avants pour le match d’ouverture de la Coupe du monde. »
« Un uppercut », a commenté Foster. « Un coup de poing dans la figure », a renchéri le talonneur Dan Coles. « Cela fait mal de perdre comme cela, spécialement quand vous êtes un avant. Les phases de conquête sont le cœur de notre boulot et ils nous sont passés dessus. Il ne faut surtout pas se voiler la face. Il faut qu’on digère ce qui s’est passé, qu’on en tire les leçons et qu’on construise une dynamique pour les deux prochaines semaines. »
« Au moment où nous nous apprêtons à entrer dans la Coupe du monde, ce match a été un rappel de l’importance des phases de conquête et d’être discipliné. Mais je préfère recevoir ces leçons maintenant plutôt que dans deux semaines », a estimé Foster en essayant de positiver. « Cette performance va nous enlever un peu de pression, a-t-il ironisé. Personne ne va plus miser sur nous comme favoris. On va travailler tranquillement et on sera prêt. »