Le capitaine du XV de France Antoine Dupont n’a “aucun doute” sur les capacités de son nouvel ouvreur titulaire Matthieu Jalibert à suppléer Romain Ntamack, forfait pour la Coupe du monde qui débute le 8 septembre.
Longtemps, il y a eu débat. Puis Romain Ntamack avait fini par prendre le dessus, débutant la majorité des rencontres en charnière, à l’ouverture, associé à son coéquipier en club Antoine Dupont. Et il en aurait été de même le 8 septembre si Ntamack n’avait pas déclaré forfait sur blessure pour la Coupe du monde, redistribuant les cartes.
Relégué sur le banc sous Galthié, Matthieu Jalibert a soudainement été propulsé titulaire, lui qui avait pour habitude de dynamiter les fins de match. Ce sera le cas dès dimanche, contre l’Australie, pour le dernier match de préparation des Bleus avant le Mondial, au Stade de France. Si pour Fabien Galthié, “il n’y a pas de discussion sur son potentiel“, se pose tout de même la question de sa complémentarité avec Antoine Dupont – le Bordelais étant comme son n°9 attitré un joueur de déséquilibre, appréciant les prises d’initiative – et de sa capacité à répondre au rendez-vous à domicile.
“Je ne côtoie pas Mathieu en club, mais je le côtoie en équipe de France depuis quatre ans maintenant, a tenu à rassurer Antoine Dupont en conférence de presse. Il a accumulé de l’expérience avec nous au niveau international, sur des matches qui ont compté. Cette expérience va lui servir pour les échéances à venir. Je n’ai aucun doute sur sa capacité à mener l’équipe. Avec Romain, leur concurrence a été plus que saine, ils se sont tous deux tirés vers le haut. C’est lui qui se retrouve sur le terrain, mais encore une fois, je n’ai pas de doute sur sa manière de guider l’équipe.Il connaît très bien le projet, notre système, l’équipe, le projet, il connaît très bien les joueurs, nous aussi”, a-t-il déclaré.
Et de poursuivre :
“Certes, Romain était très performant sur le secteur défensif, mais Mathieu a montré à plusieurs reprises qu’il était capable de rivaliser à ce niveau-là. Même contre les Fidjiens, on l’a vu monter en défense, faire tomber les joueurs en face. C’est ce qu’on lui demande. Le rugby est un sport collectif, s’il y en a un qui passe à côté, on est tous là pour le soutenir. Je n’ai pas de doute sur la capacité de Mathieu à rivaliser. Il est prêt. Il se prépare mentalement pour ces échéances depuis longtemps. C’est un compétiteur, je sais qu’il sera au niveau.”