Cette semaine, l’ancien président de la Fédération Française de Rugby, Bernard Laporte a accordé un entretien au journal Anglais le Daily Mail.
Ce-dernier est notamment revenu sur son procès et sa condamnation.
Il explique pourquoi il a décidé de faire appel de cette condamnation. Extrait:
“Nous avons fait appel parce qu’il n’y a rien. Mohed Altrad ne m’a jamais influencé. Il ne m’a jamais influencé. Pour cela, nous nous défendrons. Pour moi et Mohed, ce n’est pas juste. Je n’étais pas content, c’est sûr. Je n’ai jamais reçu d’argent de la fédération. Pas de salaire, rien. Je dois me retirer de World Rugby ? Ok, ce n’est pas un problème, la vie continue.”
Il a ensuite expliqué sa démission de World Rugby. Extrait:
“Avec World Rugby, c’est fini. Être vice-président de World Rugby n’était pas ce que je préférais. Des réunions, des réunions, des réunions. Ce n’est pas le président et le vice-président qui prennent les décisions, ce sont les salariés. Il y a beaucoup de temps pour rien. Ce n’est pas mon plaisir. Je suis heureux de l’avoir vu, mais ce que j’aime, c’est parler avec les joueurs et les entraîneurs, parler du jeu, parler avec Steve Hansen, Eddie Jones, Gregor Townsend, Rassie Erasmus. Les autres choses…”
Dans la foulée, il explique pourquoi la Coupe du monde de rugby va faire énormément de bien à la France. Extrait:
“La France est malade. Il y a le problème de la drogue. Beaucoup de jeunes n’ont aucun respect pour rien. Je suis sûr que seul le sport peut créer un bon esprit. (…) Je veux une victoire française à la fin de la Coupe du monde. Nous en avons besoin.”
Bernard Laporte a également parlé de sa bataille pour arracher l’organisation de France 2023. Extrait:
“Pourquoi World Rugby a-t-il dit que l’Afrique du Sud devait gagner ? Pourquoi ? L’une des raisons invoquées était que la France était trop forte en matière de dopage, en raison du contrôle exercé par le gouvernement. Pourquoi ? Une autre raison est qu’à Saint-Étienne, il n’y a pas de bons hôtels. Six mois auparavant, c’était le Championnat d’Europe de football et les joueurs ont dit que l’hôtel n’était pas bon. Il y en a eu d’autres, mais ce sont les deux raisons invoquées par le commissaire du rugby. C’est dingue.”
Pour conclure, le quotidien a questionné Bernard Laporte sur la dernière élection à World Rugby. Il a avoué que dans ce genre d’élections, il y a forcément de la politique de faite. Extrait :
“Si je choisis Pichot, il gagne. Si je vais avec Beaumont, il gagne. Pourquoi ? Parce que j’avais sept voix : la France, l’Afrique et l’Europe. J’ai dit à Pichot qu’il devait rester quatre ans de plus avec Bill et partir ensuite, que je serai son vice-président. Pichot voulait tout, tout de suite.”