Bonne nouvelle pour les supporters du Stade-Toulousain.
A partir de samedi, Paramount va diffuser la saison 2 du film “Le Stade” sous la forme d’une série de quatre épisodes.
Cette petite série va notamment retracer une saison et demie du Stade-Toulousain, avec le 22ème Bouclier de Brennus remporté au Stade de France contre le Stade Rochelais, au mois de juin dernier.
Le réalisateur du film, Matthieu Volaire s’est confié via La Dépêche. Extrait:
“Ma première grande surprise a été que je n’ai jamais eu aucune censure alors que la deuxième saison ne s’est pas super bien passée. C’est facile de laisser filmer quand tout se passe bien et qu’on fait un doublé, c’est plus difficile d’accepter les caméras quand on essaie de trouver des solutions. J’ai eu tout le temps les portes ouvertes.
Dans la saison 1, j’avais été marqué par le départ de Yoann Huget sur blessure et c’était hypertriste. Là, ceux de Maxime Médard et de Jo Tekori m’ont beaucoup marqué. Ce sont deux personnages hyper attachants et cette saison 2 se révèle très humaine.
Ce qui était intéressant, c’était comment après une année difficile, le Stade allait se remettre en question, quels leviers allait-il activer. Comment on relance la machine quand elle a été un peu grippée.
La saison dernière fut une saison très forte humainement, émotionnellement, sportivement. On a encore passé un cap par rapport à la saison une. C’est la reconquête, les Toulousains reprennent leur dû avec un suspens incroyable et un essai complètement dingue.
Au niveau du scénario, le Stade Toulousain, c’est Hollywood. Avec la grève actuelle des scénaristes aux Etats-Unis, les Toulousains peuvent prendre la relève. Sincèrement, j’ai dit aux joueurs et au staff, je n’aurais pas fait mieux au niveau du scénario.”
De son côté, l’ailier Matthis Lebel a apprécié le tournage. Extrait:
“Nous avons tissé des liens pendant que le réalisateur faisait son boulot mais aussi en dehors donc au final, c’était un membre de l’équipe à part entière. On adorait passer des moments avec lui, on avait une confiance totale en lui. On est resté nous-même le plus possible.
C’est vrai qu’il y a quand même cette culture autour du rugby où le vestiaire, c’est le vestiaire. Mais en même temps, on ne peut pas s’interdire aujourd’hui d’ouvrir les portes au grand public et que les gens puissent se rendre compte qu’il y a des moments humains très forts avant les matchs de rugby. Je ne dis pas à tous les matchs mais sur un match ciblé, c’est très bien que le grand public puisse se rendre compte des émotions qu’on peut vivre. Car l’aventure humaine est très forte.
Chaque club est différent et a une histoire mais je pense qu’à Toulouse, ce club vit aussi grâce à toutes les aventures humaines qu’il peut y avoir. J’espère que les gens vont le ressentir dans cette saison 2.”