Le demi-de-mêlée du Stade-Toulousain, Paul Graou a réalisé une belle prestation contre Montpellier, le week-end dernier à Ernest-Wallon.
Durant l’absence d’Antoine Dupont, Paul Graou enchaîne les matches et gagne du temps de jeu.
Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier est revenu sur cette victoire bonifiée remporté contre Montpellier. Extrait:
On était dans un premier temps contents de retrouver le public toulousain, que nous n’avions pas retrouvé depuis les festivités du titre. Et puis quand tu arrives à prendre cinq points face à une équipe comme le MHR, c’est toujours hyper positif. On a réussi à mettre en place notre jeu donc il y a eu quelques sourires à l’entraînement le lundi matin.
En gagnant les impacts, c’est forcément plus facile. J’ai eu de bons ballons en sortie de ruck et on a pu mettre de la vitesse sur nos offensives. À Bayonne, c’était l’inverse.
En début de rencontre, on était sur une très bonne dynamique. Je voulais simplement garder ce rythme pour continuer de marquer des points. Toute l’équipe poussait dans le meme sens et les mecs étaient très réactifs pour être au soutien lors des pénalités jouées vite. On a marqué quatre essais sur du jeu rapide donc il faut conserver cette mentalité.
Il aborde désormais le match à venir programmé contre Oyonnax, ce week-end. Extrait:
Les matchs à l’extérieur, c’est toujours différent. Ce ne sera pas facile sur le terrain d’Oyonnax. C’est vrai qu’on a à coeur de se faire plaisir avec le ballon dans les mains mais il ne faudra pas oublier les bases, c’est-à-dire bien défendre et avancer sur les impacts. Je sais que les Oyonnaxiens mettront ces ingrédients.
Quand on est le Stade toulousain, on est attendu tous les week-ends. Je pense qu’Oyonnax voudra faire une belle fête à la maison. À nous de “gâcher” ce bel après-midi de prévu.
En l’absence de plusieurs ouvreurs, Paul Graou indique être en mesure de pouvoir dépanner face aux perches. Extrait:
Oui bien sûr. J’ai déjà buté la saison dernière pendant les doublons. Et à Agen, c’est un rôle que j’avais l’habitude de prendre. Je m’entraîne assez régulièrement car j’aime le jeu au pied et c’est toujours bien d’ajouter une corde à son arc.
Dans la foulée, Paul Graou avoue avoir eu du mal à s’adapter lors de son arrivée à Toulouse, la saison dernière. Extrait:
J’ai eu un peu de mal à m’adapter à cause de ma blessure à la main en début de saison dernière. Et ensuite, en fin d’exercice, quand j’ai beaucoup joué, j’ai pris beaucoup de plaisir, notamment pendant les doublons. J’ai appris à gérer et à affronter la concurrence à Toulouse. De mon côté, à mon poste, je ne sais pas si on peut vraiment parler de concurrence… (rires). C’est toujours plaisant de côtoyer des joueurs de classe mondiale. Je sais qu’il me reste tout de même beaucoup de travail.
Pour conclure, il affirme avoir énormément appris lors de la défaite de Toulouse contre le Leinster, en demi-finale de la Champions Cup. Extrait:
Cette rencontre m’a énormément appris. J’ai gambergé pendant un moment après ma prestation. Il y a eu deux ou trois situations que je regrette. C’était tout de même une magnifique expérience. Face au Leinster, j’ai plus appris en un match qu’en trois saisons. Ensuite, être pointé du doigt par certains, c’est le jeu… On ne peut pas être parfait.