Lors d’un long entretien accordé au journal L’équipe, l’ouvreur international Français Romain Ntamack s’est confié sur sa blessure.
Ce-dernier l’annonce d’emblée : si les Bleus venaient à remporter la Coupe du monde, il ne se sentirait pas champion du monde.
Il ne fêterait donc pas la victoire avec ses coéquipiers. Extrait:
Je serai content pour eux. Mais je ne ferai pas partie de l’équipe. Ç’a été mon histoire jusqu’au 14 août. Mais depuis, ce n’est plus le cas. Je leur souhaite d’être champions du monde ! Mais je ne me sentirai pas champion du monde sans jouer.
Il espère désormais faire un parcours à la Dan Carter lequel avait manqué la Coupe du monde de 2011 après s’être blessé, puis avait remporté le Mondial de 2015. Extrait:
Je signe tout de suite. Ça peut être une source d’inspiration. J’ai échangé quelques messages avec Dan après ma blessure. Il m’a expliqué qu’il s’était servi de cette déception, cette frustration pour revenir plus fort et être le meilleur possible quatre ans plus tard. Ça va me servir.
Mais pour l’heure, il ne veut pas se focaliser sur le Mondial en Australie. Extrait:
Quatre ans, c’est très long. Bien sûr que je me donnerai à 100 % pour y être. Mais c’est un peu loin. Je vais d’abord prendre le temps de me reposer, de récupérer, de travailler, de revenir tranquillement avec mon club. Je veux avoir ce manque du rugby pour revenir encore plus fort. Je ne me suis pas fixé de date de retour. Ce sera aux sensations. On verra comment le genou réagit. Je ne veux pas reprendre trop vite et risquer une rechute. Je vais prendre le temps qu’il faut. Je suis même prêt à faire une saison blanche. C’est d’ailleurs ce que je me suis dit au moment du verdict. Je ne souhaite pas me projeter trop loin.
Pour conclure, Romain Ntamack affirme qu’il ne sera pas au Stade de France pour le match d’ouverture du Mondial. Extrait:
Sûrement à Toulouse devant ma télévision. Dimanche, j’étais au stade Ernest-Wallon pour la rencontre entre le Stade Toulousain et Montpellier (38-13). C’était un peu particulier. Même si je venais voir jouer mon frère (Théo, titulaire en troisième ligne), ce n’était pas facile d’être à l’écart. J’irai peut-être voir un match des Bleus. On verra en fonction de mes sensations.