La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a pu s’entretenir avec Florian Grill, président de la fédération française de rugby, et avec Raphaël Ibanez, manager général des Bleus, sur le dossier Bastien Chalureau.
Si elle invite à laisser la justice faire son travail et à respecter la présomption d’innocence, elle souligne également les valeurs requises pour porter le maillot de l’équipe nationale.
La polémique Bastien Chalureau s’invite dans les hautes sphères du sport français. Alors que plusieurs élus LFI ont dénoncé la présence du deuxième ligne montpelliérain dans le groupe français pour la Coupe du monde de rugby, un peu moins de trois ans après sa condamnation (en première instance) pour des faits de violences à caractère raciste, Amélie Oudéa-Castéra s’est emparée du sujet.
La ministre des Sports a ainsi pu s’entretenir avec Florian Grill, président de la fédération française de rugby, et avec Raphaël Ibanez, manager général des Bleus, qui lui a confirmé qu’un échange avait pu avoir lieu sur le sujet entre Bastien Chalureau et le staff du XV de France.
La ministre a pu s’assurer à cette occasion que le joueur, qui a fait appel de sa condamnation en première instance, maintient sa version des faits et nie toujours formellement avoir tenu des propos racistes, raison pour laquelle il a procédé à cet appel.
Dans l’attente de la décision de justice définitive dans ce dossier, la ministre fait savoir que “chacun doit laisser la justice faire sereinement son travail, dans le respect de la présomption d’innocence”.
Amélie Oudéa-Castéra “tient à réaffirmer qu’être sélectionné en équipe de France, c’est représenter les valeurs républicaines d’égalité et de fraternité, donc se comporter en conséquence et notamment combattre toutes les formes de violences et de discriminations”. Et la ministre “sait l’attachement du sélectionneur, des joueurs et de la fédération à ces principes”.