Le demi-de-mêlée international Français Maxime Lucu est prêt à en découdre.
Lors d’un entretien accordé au journal Sud-Ouest, ce-dernier affirme avoir hâte que la compétition débute. Extrait:
On se prépare depuis deux mois pour ce match face à la Nouvelle-Zélande. On n’attend qu’une chose, être sur le terrain vendredi soir à 21 heures pour lâcher les chevaux. Mais il ne faut pas jouer cette rencontre en avance. Il va falloir monter en pression petit à petit.
Il explique comment le groupe France réagit à la pression. Extrait:
Depuis quatre ans, on travaille avec une cellule psychologique. On a déjà vécu des moments très importants dans l’intervalle. Peut-être pas à la hauteur d’un début de Coupe du monde, mais on est passé par des moments hyper importants : je pense notamment au Grand Chelem 2022. On attend ce match depuis un petit moment, on nous en parle énormément. Mais franchement, on a juste hâte d’en découdre. Il faudra mettre en place ce qu’on travaille stratégiquement pour répondre présent vendredi. Les All Blacks, eux, vont venir pour gâcher la fête. Il faut qu’on reste nous-mêmes.
Il explique également pourquoi les Bleus ont joué quatre matches de préparation. Extrait:
Tout le monde s’est demandé pourquoi on jouait quatre matchs. Ça peut paraître beaucoup, mais lorsqu’on est 42 ou 33 désormais, il faut retrouver du rythme après une période où on a beaucoup travaillé la haute intensité physique. On est monté en puissance petit à petit, même si tout n’a pas été parfait.
On voit que physiquement on est prêt, il faut désormais retrouver un peu plus de précision techniquement : on se met encore un peu les ballons sur la tête. Si on les perd comme ça face à la Nouvelle-Zélande, on les retrouvera face aux poteaux. Ce sera l’une des clés du match, d’autant qu’on sait qu’ils mettent beaucoup de pression par des ballons hauts au pied. C’est certainement le secteur où on est le plus faible.