Le sélectionneur de l’Afrique du Sud, Jacques Nienaber s’est confié à l’issue de la victoire de ses joueurs remportée contre l’Ecosse, dimanche.
Il a évoqué un match piège. Extrait:
C’était un peu un piège pour nous. Nous avons tous pu voir ce qu’ils avaient produit en matchs de préparation, comment ils avaient poussé la France, par exemple. On savait que ce serait un match difficile. La dernière fois que nous avons joué contre eux, il y avait 15 points d’écart, la même chose qu’aujourd’hui. C’est une équipe coriace et qui se bat. On savait que ce serait dur.
Il est satisfait de la défense de ses joueurs. Extrait:
Oui et c’est une très bonne chose. L’Écosse est capable de faire des miracles à partir de pas grand-chose, donc bravo aux joueurs. Il y a eu beaucoup de travail sur et en dehors du terrain pour les empêcher de marquer.
Il explique ensuite pourquoi Rassie Erasmus utilise des signaux visuels durant le match. Extrait:
En ce qui concerne ces feux, ça a commencé quand on a joué contre la France à Marseille. Je ne sais pas si vous êtes allés au bord du terrain ou à proximité, mais le bruit est tellement puissant qu’on ne s’entend pas. C’est difficile de parler directement à notre staff. Je suis sûr que beaucoup d’équipes auront des systèmes afin de pouvoir communiquer. Mais ce n’est pas nouveau : quand j’étais au Munster (en 2016-2017, ndlr.), le rouge annonçait un remplacement, l’orange voulait dire qu’on pouvait attendre un peu et le vert que tout aillait bien. C’est une manière plus facile de communiquer.
Dans la foulée, il affirme vouloir prendre du recul par rapport à la large victoire de ses joueurs remportée contre les Blacks, il y a deux semaines à Twickenham. Extrait:
Il faut prendre un peu de recul avec les matchs de préparation. Je trouve que l’on a tiré beaucoup d’enseignements des matchs de préparation. Trop, certainement. On l’a fait pour la France, pour nous et surtout pour l’Angleterre. On se rend compte aujourd’hui que tous ces enseignements ne sont pas vrais. Tout simplement parce qu’il s’agissait de matchs de préparation qui ne comptaient pour rien, où il n’y avait pas de pression. Maintenant, c’est la Coupe du monde. Et dans ce genre de rendez-vous, il y a beaucoup de pression. On est passés aux choses sérieuses. C’était un match piège contre la cinquième équipe au monde. C’est un pas dans la bonne direction, nous en avions besoin pour sortir de la poule. Notre prochain focus, c’est contre la Roumanie, pas encore l’Irlande. Ensuite, nous allons devoir corriger ce que nous n’avons pas bien réussi aujourd’hui.
Après 2019, le rugby a un peu changé. On doit gagner un match à l’usure. Si l’on prend les matchs importants des championnats comme le Top 14, le Premiership ou l’URC, les équipes qui gagnent ces grandes finales sont celles qui ont la capacité de marquer des points. La différence pour moi, ce sont les équipes qui marquent des points.