Le troisième ligne international Néo-Zélandais Sam Cane n’a pas été en mesure de tenir sa place, vendredi dernier au Stade de France, pour l’ouverture de la Coupe du monde contre les Bleus.
Quelques minutes avant le coup d’envoi du match, le staff Néo-Zélandais annonçait le forfait de dernière minute du capitaine Sam Cane.
Le sélectionneur Néo-Zélandais Ian Foster expliquait que son joueur s’est blessé en retirant son pull.
Interrogé sur le sujet via Midi Olympique, l’entraineur des avants du XV de France, William Servat a expliqué ne pas du tout croire à cette version. Extrait:
“Ce sont des ficelles que Guy Novès utilisait voilà vingt ans. Je vous rappelle que les All Blacks n’étaient pas venus effectuer leur mise en place au Stade de France la veille de la rencontre, ainsi que le prévoit le règlement.”
Le troisième ligne Français François Cros ne s’est pas rendu compte tout de suite que Sam Cane était absent. Extrait:
“À titre personnel, je ne me suis rendu compte que très tard que Sam Cane ne jouait pas, au moment de l’annonce des équipes. C’est vrai que l’on aurait pu se poser des questions quant à notre stratégie mais on a maintenant assez d’expérience collective pour ne pas gamberger.
Au-delà du forfait de Cane et de cette histoire de mise en place, il y a eu plein de signaux : les lunettes de Foster en conférence de presse, le fait qu’ils utilisent le Kapa O Pango. On a senti que cette équipe nous respectait et nous craignait. Mais pour tout dire, ça ne nous a pas touchés plus que cela. Le revers de la médaille est que, dans un match aussi difficile que celui-là, avec un ballon très glissant et beaucoup de combat au sol, l’expérience de Sam Cane aurait aussi pu être importante pour les Blacks.”
Charles Ollivon a également réagi à ce forfait de dernière minute. Extrait:
“Effectivement, on a appris la nouvelle très tard et le fait que les Blacks aient ajouté un troisième grand aurait pu nous perturber au niveau de l’alignement. Mais l’erreur aurait été justement de paniquer et de vouloir improviser. Pour être tout à fait transparent, on a choisi délibérément de ne rien changer. Parce qu’on a confiance en notre système et dans le travail qu’on avait réalisé dans la semaine.”