Invité de “ViàMidol, le journal du Mondial“, l’entraîneur adjoint de l’Australie Pierre-Henry Broncan nous a livré une anecdote qui illustre l’exigence et la pression qu’impose l’ancien boss du XV de la Rose Eddie Jones.
Au point de réveiller ses entraîneurs adjoints en pleine nuit.
Il se confie. Extrait:
“On a commencé depuis avril ou mai. On a eu trois jours off depuis cette période. Après, tu as le choix. Tu reçois des messages à partir de 4h30 du matin. Tu as le choix de répondre à 4h35 ou alors à 8h00. Mais quand tu réponds à 8h00, tu es mort ! Il demande beaucoup d’adaptation pour les joueurs sur le terrain, et c’est pareil pour le staff. Il nous met toujours sous pression.
Le pire, c’est justement quand tu as un ou deux jours off. On en a eu peu. Quand il revient, il est terrible. Mais c’est une machine de travail Eddie Jones. Il place le travail au-dessus de tout, même au-dessus de sa famille. Il n’y a pas de vacances, il pense toujours au rugby. On peut avoir des réunions matinales mais je me régale car ce sont des réunions qui parlent de rugby. Si ça parlait d’autre chose, ça me ferait chier et j’aurais du mal à me lever. Mais quand ça parle de rugby, ça ne me dérange pas.”