L’ancien international Français Imanol Harinordoquy s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer la large victoire des Bleus remportée contre la Namibie (96-00).
Ce-dernier estime que ce genre de match fera partie de l’histoire du Mondial. Extrait:
Ce genre de match fait partie de l’histoire des Coupes du monde. En phase de poules, il y a toujours eu des rencontres relevées, et d’autres pas du tout… Mais quand je vois le sérieux, la consistance et la justesse technique des joueurs du XV de France au Vélodrome, je me dis que ce match a au moins permis aux Bleus de se faire plaisir et de faire plaisir à leurs supporters.
Certains essais, c’était de la Play Station ! Magnifique ! […] Sur la pelouse du Vélodrome, les joueurs se sont régalés et ça s’est vu : il y avait de beaux sourires sur leurs visages.
Il ne manque pas d’encenser les Bleus. Extrait:
En fait, ce match prouve que le XV de France est capable de construire des rencontres à l’anglo-saxonne, sans trous d’air et en étant sérieux pendant 80 minutes. Les Namibiens ont en effet passé la soirée sous leurs poteaux…
Il se rappelle d’ailleurs avoir joué contre la Namibie, en 2007. Extrait:
On avait marqué 80 points (87-10), je crois… Cette rencontre venait juste après le match d’ouverture (perdu face à l’Argentine au Stade de France, NDLR) et les joueurs avaient donc envie de montrer autre chose. On avait marqué beaucoup d’essais. Je me souviens d’une ambiance de dingue, à Toulouse.
Il concède que les Bleus n’ont pas forcément rassuré avant ce match contre la Namibie. Extrait:
Ils avaient été un peu empruntés contre les All Blacks : j’imagine ici que la pression du match d’ouverture n’y était pas étrangère. Et puis, face à l’Uruguay, on était juste tombé sur une opposition à laquelle on ne s’attendait pas. Jeudi soir, l’adversaire avait beau être faible, encore fallait-il être capable de se faire les bonnes passes dans le bon tempo. Je me répète mais certains enchaînements, au Vélodrome, ont vraiment été incroyables.
Une chose est sûre : Imanol Harinordoquy a hâte que la phase finale de la compétition débute. Extrait:
Moi, je ne kiffe jamais trop les phases de poules… C’est souvent disparate, déséquilibré… La Coupe du monde, c’est comme le Top 14 : ça devient vraiment intéressant quand les matchs sont éliminatoires. C’est là où la tension est à son maximum, là où les équipes se révèlent et jouent leur meilleur rugby. Ce Mondial va vraiment commencer au moment des quarts de finale, en somme.
Il se projette ensuite sur le match contre l’Italie. Extrait:
S’inquiéter, non. Une formalité ? Non plus. […] La sélection italienne progresse. Elle possède des individualités intéressantes, tient le ballon sur de longues séquences et pratique un beau rugby. Va-t-on leur laisser l’initiative comme dans le dernier Tournoi des 6 Nations ? Ça nous avait joué des tours, ce jour-là… À Rome, on avait été sanctionné à 18 reprises par l’arbitre (Matthew Carley)…