L’Afrique du Sud s’apprête à affronter les Tonga dans le cadre de la Coupe du monde.
En conférence de presse, le sélectionneur des Springboks, Jacques Nienaber est revenu sur le sujet chaud du moment : la blessure contractée par Antoine Dupont.
Dans un premier temps, il affirme que son groupe ne pense en aucun cas à un éventuel quart de finale contre la France. Extrait:
Je vais être honnête avec vous, nous ne pensons pas aux quarts de finale. On aura deux semaines de préparation après les Tonga. Alors, nous devons nous assurer, avant tout, de battre cette équipe, dimanche. Il faut que l’on assure suffisamment de points pour sortir de cette phase de poules. C’est la chose la plus importante à l’heure actuelle, et vous devez me prendre au sérieux quand j’évoque cela. On gaspillerait de l’énergie si on pense déjà aux quarts de finale. L’énergie doit nous servir à battre les Tonga. Si on joue la France, en quarts de finale, ce sera le destin.
Dans la foulée, il souhaite à Antoine Dupont un retour rapide sur les terrains. Extrait:
Comme je l’ai dit l’autre soir, c’est une bonne chose que les meilleurs soient sur le terrain, en coupe du Monde. Je pense cela pour Handré (Pollard), Dupont, ou Retallick. Je suis content pour ces gars parce que je sais à quel point ils travaillent pour être ici. Tous les joueurs font d’énormes sacrifices, ainsi que les familles autour de ces gars. Je suis donc content de voir Dupont revenir sur le terrain. Est-ce que vous voulez savoir si c’est bon, pour nous, de l’avoir en face dans le cas où l’on affronte la France ?
Il est évident que ce sera plus difficile si Dupont est en face de nous ! C’est un joueur de classe mondiale. À cette heure, je suis content pour l’homme, mais également pour vos supporters. Les fans veulent voir les meilleurs sur le terrain lors d’une coupe du Monde.
Lorsqu’un journaliste lui demande si ce serait une erreur d’aligner Antoine Dupont si rapidement, Jacques Nienaber préfère ne pas répondre. Extrait:
Ce serait une erreur, pour moi, de répondre à votre question. Je ne suis pas l’entraîneur de l’équipe France, je ne connais pas les détails de sa blessure. Je ne connais pas les détails médicaux, ni les échanges passés avec les médecins. Si j’évoque ce sujet avec vous, ce serait de la spéculation. Je n’ai pas envie de mentir, et je vous réponds que je n’en sais rien. Avec le recul nécessaire, c’est à eux de décider. Je n’ai pas d’avis à donner.