Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, le trois-quarts centre des Bleus, Gaël Fickou s’est longuement confié sans langue de bois.
Dans un premier temps, il dit le plus grand bien du sélectionneur Fabien Galthié. Extrait:
Fabien Galthié calcule tout, pense à tout… Franchement, ce mec est une machine. Des fois, je me dis : “Mais comment peut-il penser à un truc comme ça ?” On croit parfois que les bons résultats du XV de France sont dus au hasard. Mais rien n’est dû au hasard, en fait…
On a créé une famille. Je n’avais jamais ressenti ça avant, même en club.
Lors du dernier Tournoi, il savait que l’on serait moyens contre l’Italie, trop justes en Irlande mais que l’on serait au top pour le match en Angleterre. C’est la raison pour laquelle il a souhaité quatre matchs de préparation cet été, avant la Coupe du monde : pour que l’on monte peu à peu en puissance. […] Et puis, il sait être très proche de nous. Il m’appelle souvent pour me poser des questions, pour avoir mon avis sur telle chose, telle autre…
Il n’est pas d’accord quand on dit que Fabien Galthié est un coach distant avec ses joueurs. Extrait:
Moi, j’ai pourtant un super feeling avec lui. Humainement, je n’ai rien à lui reprocher : il est franc, droit, me dit clairement quand j’ai raté mon match mais sait aussi me féliciter dans le cas contraire…
Il a ensuite parlé des critiques faites envers les Bleus lors du dernier Tournoi des Six-Nations et la défaite contre l’Irlande. Extrait:
Nous n’étions simplement pas encore assez “fit” (affûtés, N.D.L.R.) à Dublin. On a eu des retards au placement, des retards au soutien… Mais à la Coupe du monde et après deux mois de préparation, cette différence physique n’existe plus.
Il l’affirme : les Bleus ont rarement été autant soudé. Il confirme que lors des années précédentes, il existait des clans au sein de l’équipe de France. Extrait:
Avant, il y avait les clans de Toulousains, de Clermontois, de Parisiens… C’était spécial, quoi…