Le demi-de-mêlée international Gallois Rhys Webb a récemment été testé positif à une hormone de croissance.
Pour l’heure, le Gallois qui porte les couleurs du Biarritz Olympique est suspendu.
La contre expertise a d’ailleurs récemment confirmé la présence d’une hormone de croissance dans son organisme.
Pour ce contrôle positif, Rhys Webb risque jusqu’à 4 ans de suspension. Sa carrière serait alors terminée.
Dans son édition du jour, le Midi Olympique précise que, pour l’heure, le Biarritz Olympique n’a pas encore reçu de notification concernant l’analyse de l’échantillon B.
En attendant, Rhys Webb n’a pas le droit de s’entraîner avec le Biarritz Olympique, ni même d’y fréquenter le centre d’entrainement.
Interdit d’approcher le groupe Biarrot, il a décidé de quitter la France et de retourner au Pays-de-Galles.
Problème : tant que l’Agence Française de Lutte contre le Dopage n’a pas statué, il n’est pas coupable juridiquement parlant et le Biarritz Olympique est contraint de lui verser ses salaires sans pouvoir utiliser ses services.
Désormais, l’AFLD va proposer une reconnaissance de culpabilité à Rhys Webb, et une sanction. S’il venait à refuser, l’affaire sera traitée par la commission des sanctions de l’AFLD et devant la justice administrative voire le conseil d’Etat.
La procédure pourrait durer plusieurs mois. Et durant ce laps de temps, le Biarritz Olympique ne serait pas en mesure de licencier son joueur pour faute grave. Autrement dit, le club Basque est contraint de continuer à payer Rhys Webb.
Rhys Webb pourrait donc très bien passer quasiment les deux prochaines années dans la peau d’un salarié du BO sans y jouer ni s’y entraîner. Une situation ubuesque.
Autre possibilité : qu’un accord soit trouvé entre les dirigeants du Biarritz Olympique et le joueur pour mettre un terme prématuré au contrat.
Toujours selon Midi Olympique, Rhys Webb ne compte en aucun cas se laisser abattre. Son souhait ? Se défendre du mieux possible et refuser toute sanction.
C’est avec l’aide d’experts que le Gallois veut prouver son innocence. Il souhaite notamment contester la méthode de détection de cette hormone et veut jouer sur le fait que le corps humain peut naturellement produire cette hormone.
D’ailleurs, son avocat estime que l’échantillon B ne confirme pas exactement l’échantillon A.
Les conseils de Rhys Webb remettent également en question les conditions de transport des deux échantillons.
Affaire à suivre…