Le sélectionneur de l’Argentine, Michael Cheika s’est confié suite à la large victoire de ses joueurs contre le Chili (59-5).
Ce-dernier explique que chaque match est une finale désormais, pour les Pumas.
Il ne manque pas d’encenser le Chili. Extrait:
« On a bien démarré le match, on a été agressifs mais après trois essais, les joueurs ont dû penser que c’était plus facile et je pense que cela explique nos difficultés dans les rucks et le nombre de ballons qu’on a perdu dans ce secteur. Le Chili a réussi des grands matches, en qualifications et aussi ici, pendant la Coupe du monde. Ils ont montré beaucoup de potentiel et beaucoup d’envie dans ce premier derby sud-américain dans la compétition.
Depuis qu’on a perdu contre l’Angleterre (27-10), chaque match est une finale pour nous, chaque semaine, on repart à zéro. Ça va être pareil contre le Japon. Eux, ils étaient en quarts de finale il y a quatre ans, pas l’Argentine et les joueurs ont une revanche à prendre. Ils ont faim de ça. »
De son côté, le sélectionneur du Chili, Pablo Lemoine tient à tirer le positif ce cette aventure qui s’est conclue par 100% de défaites. Extrait:
« Cette première expérience nous a apporté, en tant qu’équipe, beaucoup de choses positives. On a découvert, tout était nouveau. En Coupe du monde, pour des équipes comme nous, la réalité du jeu est dure, que ce soit pour les entraîneurs ou pour les joueurs. On a eu beau se préparer aussi bien qu’on a pu, on a été confrontés à cette réalité.
L’autre jour, après la défaite contre les Anglais (71-0), je nous ai comparés aux clowns d’un spectacle. J’étais en colère parce que cette sensation, je l’ai ressentie quand j’étais joueur (pour l’Uruguay), contre l’Angleterre, contre l’Australie, à la Coupe du monde 2003. Quand j’ai vu mes joueurs vivre la même chose, vingt ans après, cela m’a fait réagir.
Mais cela n’enlève pas tout ce qu’on a appris pendant cette Coupe du monde. Répéter les matches semaine après semaine, rester concentrés. On a constamment essayé de s’améliorer depuis le début de la compétition et je crois qu’on a réussi. On a aussi voulu s’ouvrir vers l’extérieur, partager avec les gens, pour montrer ce qu’étaient le rugby mais aussi le Chili. On voulait tout donner, être orgueilleux. »