Le troisième ligne des Fidji, Levani Botia s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique.
Ce-dernier est dans un premier temps revenu sur la victoire remportée contre la Géorgie. Extrait:
Nous aimons la manière dont nous nous entraînons chaque semaine. Nous jouons comme nous savons le faire, comme des Fidjiens. Nous nous faisons toujours confiance et voulons constamment garder le ballon en vie. Nous avons gâché des occasions dans le premier acte, mais heureusement les garçons sont revenus avec un meilleur jeu en deuxième période.
A la mi-temps, les Fidjiens étaient menés sur le score de 9 à 0. Forcément, le discours s’est voulu musclé dans les vestiaires. Extrait:
Nous avons dit ce que nous nous disons souvent. Nous devions changer notre mentalité. Nous devions être intelligents et calmes. C’est le rugby… Quand nous faisons des erreurs, nous devons passer à autre chose et rester calmes, structurés. C’est ce que nous avons fait lors de la deuxième période.
Selon lui, les Fidjiens n’ont pas sous-estimés les Géorgiens. Extrait:
Non. Nous savions que la Géorgie allait venir armée pour gagner. Ils ont montré leur puissance en première période, nous avons cherché à profiter de leurs erreurs. Ils ont joué comme il fallait pour nous embêter mais avons su régler nos défaillances.
Désormais, il souhaite rapidement décrocher le ticket pour les quarts de finales. Ce sera contre le Portugal. Extrait:
Nous ne nous attendons pas à un match facile face au Portugal la semaine prochaine. Je pense que cela va être comme face à la Géorgie. Nous les avons vus jouer face aux Géorgiens et ça a été un match difficile. Nous devons absolument prendre des points pour être en quart de finale donc nous avons besoin d’être au même niveau que lors des matchs précédents.
Elu joueur du match contre la Géorgie, Levani Botia savoure. Extrait:
Je suis fier. Ce n’est pas seulement moi, c’est aussi un gros travail de la part des garçons. Ils m’ont donné les opportunités d’avoir le ballon et de pouvoir créer du danger. Je suis fier des gars et fier de moi.
La France est ma deuxième maison. La plupart des gens crient quand je suis sur le terrain et je les entends. J’aime jouer ici. Ce n’est pas une pression. Nous essayons de nous concentrer sur notre jeu et pas sur ce qui se dit sur les médias ou ailleurs. Pour l’instant, ça fonctionne.