Ce jeudi soir, les All-Blacks affronteront l’Uruguay à l’occasion de la dernière journée de la phase de poule du Mondial.
Pour assurer leur qualification pour les quarts, les Blacks doivent s’imposer avec le point de bonus offensif.
Et bien évidemment, sauf cataclysme, les Blacks ne devraient pas rencontrer de grosses difficultés pour remplir leur mission du soir, face à une équipe bien plus faible.
Malgré tout, le sélectionneur Néo-Zélandais Ian Foster a souhaité prévenir ses joueurs, rappelant que l’Uruguay s’est incliné contre les Bleus sur le même score que les Blacks contre le XV de France. Extrait:
“On joue contre une équipe qui a perdu sur le même score que nous contre la France. Je n’essaye pas de gonfler artificiellement la valeur des Uruguayens. Ça force le respect. Ils ont dans leurs rangs le meilleur gratteur de ballons de la Coupe du monde.”
Selon lui, l’Uruguay pourrait poser des problèmes à ses joueurs. Extrait:
“L’Uruguay est à même de nous poser des difficultés importantes dans de nombreux secteurs du jeu sur lesquels nous devrons probablement nous améliorer à l’avenir.”
Greg Feek, l’entraîneur de la mêlée Néo-Zélandaise s’est également confié. Extrait:
“Le nombre de ballons que les Uruguayens arrivent à récupérer dans les rucks, leur impact physique et même les piles électriques qu’ils ont dans leur ligne arrière…”
Les Blacks ne prennent donc pas ce match à la légère comme l’explique le talonneur Codie Taylor. Extrait:
“Cette semaine à l’entraînement, on a beaucoup parlé de la préparation individuelle et de l’état d’esprit à adopter pour aborder le match dans les meilleures conditions. Vous n’avez pas tort quand vous dites que les gros matches, considérés comme difficiles, mettent d’emblée tout le monde en alerte.
On a vraiment analysé le jeu de l’Uruguay (…) Quand on écoute leur capitaine parler, on sent qu’il y a chez eux une énorme confiance, c’est vraiment beau à voir. Et ils ne parlent pas dans le vide. On s’est donc préparés en conséquence.”
Ofa Tu’ungafasi en rajoute une couche. Extrait:
“Depuis que je joue, l’une des plus grosses difficultés consiste à préparer les matches face aux équipes dont on sait qu’elles seront faciles à battre. Dans ces cas-là, on a tendance à ne pas faire de zèle, à se relâcher dans un certain nombre de domaines.
Mais depuis que je fréquente les All Blacks, on parle systématiquement des standards qu’il faut respecter. C’est ça qui compte pour nous. Quel que soit l’adversaire, on concentre toute notre attention sur le terrain pour jouer en respectant nos standards et produire une performance dont nous n’aurions pas à rougir.”