En raison d’une infraction au code mondial antidopage de son gouvernement, l’Afrique du Sud pourrait jouer sous bannière neutre, sans hymne, ni drapeau, son potentiel quart de finale de la Coupe du monde de rugby. Ce pourrait être face au XV de France.
Actuellement premiers de leur poule, les Springboks pourrait terminer deuxièmes si l’Irlande bat l’Ecosse et ainsi affronter la France (si elle termine première de son groupe), le dimanche 15 octobre prochain.
Si l’Afrique du Sud ne se conforme pas aux attentes de l’AMA avant le 13 octobre, l’une des conséquences serait de ne pas être autorisé à participer aux compétitions sous le drapeau national. Cela concerne tous les sports du pays comme le rugby ou le cricket, dont l’équipe nationale est engagée à Coupe du monde qui débute ce jeudi en Inde.
Le code antidopage révisé de l’AMA est entré en vigueur le 1er janvier 2021 et tous les pays membres devraient s’y conformer. Plus de 700 organismes et fédérations sportives ont accepté le nouveau code.
“Lors de sa réunion, le comité exécutif de l’AMA a affirmé la non-conformité de trois organisations antidopage au Code mondial antidopage, indiquait le communiqué de l’AMA du 23 septembre. Les deux organisations nationales antidopage en question sont les Bermudes et l’Afrique du Sud, et l’organisation d’événements majeurs en question est l’Organisation sportive panaméricaine (Panam Sports). Dans le cas des Bermudes et d’Afrique du Sud, le non-respect est le résultat d’une législation non conforme au Code 2021.”
Selon le Daily Maverick, l’agence sud-africaine antidopage (Saids) avait mis en garde le gouvernement et les fédérations des conséquences d’un non-respect de ce nouveau code il y a un an. Face à l’urgence de la situation et la menace humiliante de jouer un match de Coupe du monde sans étendard du pays, les responsables s’activent pour éviter une tel camouflet.
“J’ai pris note de la décision de l’AMA du vendredi 23 septembre 2023, selon laquelle la législation sud-africaine actuelle n’est pas conforme au Code mondial antidopage, a déclaré le ministre des Sports, Zizi Kodwa dans un communiqué. Nous avons travaillé sans relâche pour modifier la législation comme le recommande l’AMA. L’AMA a également contribué à travailler avec nous pour rédiger le projet de loi d’amendement de Saids, qui sera désormais soumis au processus constitutionnel sud-africain de finalisation d’un projet de loi.”
Via RMC Sport