L’ailier Sud-Africain Mapimpi s’est gravement blessé lors du match contre les Tonga, dimanche dernier au Stade Vélodrome de Marseille.
Ce-dernier a quitté le groupe Sud-Africain puisque sa Coupe du monde est terminée.
Pour le remplacer, le staff Sud-Africain a fait appel à Lukhanyo Am, lequel était encore blessé il y a quelques semaines seulement.
Interrogé via Midi Olympique, le Springbok a exprimé sa joie. Extrait:
C’est forcément une nouvelle agréable. C’est vraiment un sentiment unique de faire partie de ce groupe. Quand j’étais blessé, j’ai ressenti beaucoup de frustration de suivre cette équipe à distance. C’est comme si on vous enlevait quelque chose que vous aimez. Je suis maintenant très excité de faire partie de l’aventure et du groupe.
Il a bien évidemment une pensée pour Mapimpi qu’il remplace en sélection. Extrait:
Vous avez utilisé le bon terme : c’est frustrant. J’ai connu cette sensation au moment où je n’ai pas été convoqué. Je savais que ma seule chance de revenir résidait dans le fait qu’un partenaire se blesse. Nous avons discuté, et en fait, le constat est le même pour tous : la blessure fait partie du jeu. Je pense qu’il est en train de faire le deuil de cette compétition, et de trouver la paix. Le rugby est un sport de collisions, et nous savons que nous sommes exposés à des risques. Il ne m’a fait aucun reproche.
Il rappelle comment il s’est blessé juste avant le début du Mondial. Extrait:
C’était lors de l’échauffement face à l’Argentine, en septembre dernier, lors d’un plaquage. J’ai su immédiatement que c’était grave, même avant les examens. Puis, il y a eu le diagnostic. J’ai compris que cela allait être difficile de faire partie de l’aventure. Les chances étaient infimes… Donc, je me suis consacré à mon rétablissement, et j’ai essayé de me remettre en forme le plus rapidement possible. C’était comme si j’étais en salle d’attente, et je voulais me tenir prêt au cas où.
Je suis dans les temps, cela n’a pas été plus court ou long. Je suis arrivé à ce qui était prévu, et après cela, il a fallu juste patienter.
Désormais, il se dit prêt à jouer. Extrait:
On est simplement en attente. Il faut se tenir prêt, et attendre de voir ce qui se passe. Je me suis tenu prêt à être appelé pour éviter de connaître un retard à rattraper. Mentalement, il faut toujours être focalisé sur son objectif. Physiquement, j’ai bien travaillé avec les Sharks, notamment sur ma condition physique. C’était une expérience aussi bien physique que mentale.
Il ne cache pas qu’il a été très frustrant pour lui de regarder l’équipe jouer sans pouvoir y postuler. Extrait:
C’est un sentiment bizarre quand vous connaissez tout de l’équipe, que vous avez fait partie de la préparation, et que vous analysez un match. C’était à la fois magnifique de les voir jouer, mais aussi une vision frustrante. Je n’avais pas plus de pression, mais j’avais juste envie d’être impliqué dans l’équipe… C’est un sentiment étrange à vivre !
Pour conclure, il indique être prêt pour jouer le quart de finale. Extrait:
J’ai travaillé durement pour conserver une bonne forme physique. Je suis conscient, et les entraînements le montrent, que l’intensité est haute et les exigences élevées quand on fait partie de ce groupe. Un entraînement ne remplacera jamais un match. Mais, je suis confiant. Si on fait appel à moi pour les quarts, je suis en capacité de répondre aux attentes. Tout sera une question de timing, mais je suis en forme. Si je suis dans les 23, je vais faire mon possible pour aider l’équipe. C’est ma responsabilité, et je vais me préparer en conséquence pour y être. Le groupe se concentre sur cette échéance. On ne se préoccupe pas trop de l’équipe qu’il y aura en face. Notre énergie est consacrée à notre préparation pour bien aborder ce rendez-vous.