Le sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié s’est confié en conférence de presse sur le quart de finale de Coupe du monde à venir contre l’Afrique du Sud, dimanche soir au Stade de France.
Ce-dernier ne cache pas que son groupe est nerveux à l’approche de ce match. Extrait:
On est toujours nerveux avant ce type de match. Ce serait mentir de dire qu’on ne sent pas de la tension. C’est ce qui fait le sel de ces instants-là. On essaie de bien profiter de ces instants rares, de bien les vivre, de bien vivre ensemble et d’avancer vers ce rendez-vous avec beaucoup de joie, de plaisir, de bonheur et de détermination.
Il ne cache pas qu’il s’agit probablement du match le plus important depuis le début de son mandat. Extrait:
Ah… On se dirige vers un rendez-vous qui est le plus important car c’est celui qui arrive. Le passé c’est dans les étagères et le vécu. On va jouer contre un adversaire qui porte haut son titre de champion du monde, qui a battu les Lions britanniques, qui gagne, qui nous a aussi beaucoup inspirés. On a essayé de comprendre leur vision, leur engagement, leur envie d’unifier la nation. Ils portent tout un symbole d’un pays que nous aimons, où j’ai beaucoup appris aussi personnellement.
Jouer contre cette équipe à Paris au Stade de France un quart de finale, c’est magnifique. C’est merveilleux. J’en ai conscience. Nous en avons conscience. Pour nous l’enjeu, comme depuis le début, c’est de jouer simplement au rugby avec plaisir, en équipe, avec ambition, envie de relever ce défi comme on l’a toujours fait.
Il explique ce que change la décision du staff des Springboks de former un banc avec cinq avants et trois arrières. Extrait:
Déjà, pour bien connaître cette équipe et son staff, ils ont une approche tactique très pointue, très réfléchie. Ils sortent toujours un plan très bien étudié par rapport à l’adversaire. Ce n’est jamais le hasard. Ça fait deux semaines qu’ils nous observent. Ils nous ont très bien étudiés. Leur composition est assez particulière avec quelques changements, et ce banc en cinq-trois, il est stratégique, réfléchi, c’est un jeu d’échecs. On réfléchissait à ce qu’ils pouvaient nous proposer. C’est un niveau de réflexion poussé à son paroxysme. C’est parfait.
Je pense qu’ils s’adaptent toujours. Ils ont des points forts et ils revendiquent haut et fort. Mais ils s’adaptent toujours pour être tactiquement justement dans la partie. Pour bien connaître leur staff et avoir passé du temps avec eux au Munster, ce n’est pas un hasard qu’ils performent. Nous sommes dans le monde de la stratégie et de la tactique. Et ce n’est pas pour nous nous déplaire.
Il justifie ensuite sa décision de former un banc avec six avants et deux arrières. Extrait:
Tactiquement, on ne va pas trop s’avancer. On va garder un peu ce qu’on a préparé pour dimanche. Concernant Sekou Macalou, en fonction du scénario et de l’évolution du match, on peut avoir différents leviers, conserver de la puissance, mais aussi de la vitesse, de l’impact mais aussi être présent sur les duels aériens. On peut couvrir différentes options sans modifier fondamentalement notre organisation.