Non conservé par Clermont cet été, le trois-quarts Tim Nanai-Williams s’est engagé en faveur du club de Béziers, en Pro D2.
Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier a évoqué son arrivée à l’ASBH. Extrait:
Quand je suis arrivé, il n’y avait pas de matchs pendant deux semaines, que des entraînements. Donc ce n’a pas été difficile pour moi de m’intégrer. Puis, cela reste du rugby, c’est partout pareil. J’ai eu besoin de comprendre les annonces et les mouvements à faire, mais ça va maintenant ! Il y a eu une semaine sans match, la semaine dernière, après le match à Nevers, donc j’ai encore eu du temps pour travailler avec les gars !
Il ne manque pas d’encenser l’ASBH. Extrait:
C’est un club historique ! Et je savais que ce n’était pas très loin de Toulouse car j’ai un ami, Jarod Poï (NDLR le centre joue à Albi désormais), qui a déjà joué ici et il venait souvent à Toulouse ! Il m’avait parlé de l’histoire de Béziers. J’étais surpris de voir un si grand stade en arrivant ! Il y a aussi une très belle pelouse et une excellente salle de musculation, neuve. C’est comme au Stade toulousain ! Le projet est bien aussi, le club est entre de bonnes mains avec Pierre Caillet.
Il ne le cache pas : la Pro D2, c’est très différent du Top 14. Extrait:
C’est très différent du Top 14. La vitesse du jeu est plus élevée en Top 14, les impacts y sont plus forts. En Pro D2, le jeu est moins fluide aussi, plus saccadé. J’avais questionné Arthur Bonneval de Brive à ce sujet, et il m’avait dit la même chose. Mais j’aime bien ce championnat !
Il tente d’expliquer la défaite concédée contre Nevers. Extrait:
Nous avons perdu trop de ballons dans les rucks… Sur notre défense sur la ligne, nous aurions pu défendre plus fort mais Nevers a été chanceux de gagner cette rencontre. Nous n’avons pas été chanceux de prendre cet essai à la fin, c’est mon avis. Nous aurions pu les arrêter avant de concéder cet essai…
C’était mon premier match de Pro D2 et les garçons ont tenu très longtemps, nous n’avons fait qu’une erreur, à la fin… Pierre Caillet (le manager), après le match, a dit que nous avons très bien joué mais nous avons perdu tous nos ballons en touche. Avec juste deux ou trois balles captées, nous aurions marqué plus de points !
Il l’avoue : ces dernières semaines sans club ont été difficiles à vivre pour lui. Extrait:
Oui, un peu, parce que je sens que je peux encore jouer. Mon corps va bien, mon esprit aussi. Il me fallait juste trouver la bonne équipe où aller et donner mon expérience. Ça a été une période difficile. Puis Béziers m’a appelé, j’ai aimé le projet présenté par Pierre Caillet.
Il précise aussi qu’il a été compliqué pour lui de quitter Toulouse. Extrait:
C’est difficile mais, d’un côté, j’avais fait mon temps là-bas. Mon objectif était d’aider le club à remporter la Champions Cup et le Top 14. Nous n’avons pas réussi à remporter une coupe d’Europe mais nous avons remporté le championnat ! Mais à Béziers, c’est pareil. Je suis venu pour gagner la Pro D2, ou au moins essayer d’aider le club à avancer sur le terrain et en dehors. J’envoie toujours des messages aux Toulousains, on s’appelle, je regarde leurs matchs à la Coupe du monde. C’est un très bon club car il y a une très bonne atmosphère. J’ai parlé avec Romain Ntamack après sa blessure. Je lui ai dit de rester positif. Je sais que c’est très triste pour lui, mais je lui ai dit qu’il reviendrait plus fort.
Pour conclure, il indique qu’il aimerait vraiment entrainer à l’issue de sa carrière. Extrait:
Oui ! Je me pose beaucoup de questions à ce sujet mais oui, un jour, j’aimerais devenir entraîneur des trois-quarts ou des skills, pour travailler les passes, les coups de pied… Je joue à tous les postes derrière donc je comprends chaque position !