France – Afrique du Sud et Irlande – Nouvelle-Zélande vont entraîner l’élimination de deux favoris ce week-end. Warren Gatland a pourtant réfuté le caractère injuste du tirage au sort de la Coupe du monde 2023, admettant qu’il avait “peut-être été effectué un peu tôt”.
Le sélectionneur du pays de Galles s’apprête à affronter l’Argentine samedi à Marseille (17h), dans le cadre des quarts de finale.
Le déséquilibre entre les quarts de la Coupe du monde de rugby 2023 est-il injuste ? Galles-Argentine et Angleterre-Fidji font pâle figure par rapport aux très relevés Irlande – Nouvelle-Zélande et France – Afrique du Sud. La répartition des équipes interpelle alors que deux des grands favoris quitteront quoi qu’il arrive le tournoi ce week-end.
“Les autres équipes n’avaient qu’à mieux faire lors de la dernière Coupe du monde (en 2019)”, a déclaré à ce sujet le sélectionneur gallois Warren Gatland, en marge de l’annonce de sa composition d’équipe pour affronter les Pumas samedi à Marseille (17h).
“Ce n’est pas de notre faute si c’est comme ça, s’est défendu Gatland. Vous ne nous avez jamais entendus nous plaindre en 2015 quand on avait les Fidji, l’Australie et l’Angleterre dans notre groupe (Galles avait réussi à se qualifier pour les quarts, ndlr). Il faut savoir accepter ce que le sort vous réserve.”
“Le tirage au sort a peut-être été effectué un peu tôt, a-t-il reconnu. Aux personnes en charge de voir si les groupes peuvent être établis un peu plus tard à l’avenir, mais on ne peut pas revenir sur ce qui a été fait”.
Le Néo-Zélandais s’est par ailleurs félicité que des équipes de l’hémisphère Nord (France, Irlande, Galles et Angleterre) aient terminé en tête des quatre groupes pour la première fois dans l’histoire de la Coupe du monde. “Ce n’est jamais arrivé auparavant donc c’est une bonne chose tant l’hémisphère Sud s’est montré dominateur en Coupe du monde par le passé”, a-t-il commenté.
Source : Eurosport